O fils de l'homme! Caché en mon être éternel et dans l'antique éternité de mon essence, je savais mon amour pour toi, aussi t'ai-je créé. J'ai gravé en toi mon image et je t'ai révélé ma beauté. (Baha'u'llah)
Convergence prophétique
des grandes religions de l'humanité
O fils de l'existence! Ton paradis, c'est mon amour; ta demeure céleste, c'est d'être à nouveau uni à moi. Rejoins-la sans tarder. Tel est ce qui a été décrété pour toi dans notre royaume céleste et notre souveraineté suprême. (Baha'u'llah)
Enquête sur le Messager divin Promis par les religions de l'humanité

Méthode d'interprétation

Méthode d'interprétation
1. Un jour = 1 an selon la mesure de la bible
2. Un mois = 30 jours selon la mesure de la bible
3. Choix des événements de départ pour le calcul des prophéties
4. Une méthode rationnelle d'interprétation
5. Equivalences numériques des lettres dans l'alphabet sémitique Abjad
6. Sur quels critères se baser pour déterminer l'authenticité du Promis de Dieu ?
7. Nécessité d'interpréter selon l'esprit plutôt qu'a la lettre
      7.1. «Une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit»
      7.2. «C'est lui qui est l'Élie qui devait venir»
      7.3. «Il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit»
      7.4. «Je viendrai à vous... mais le consolateur vous rappellera tout»

8. Promesse de la venue de deux Messagers divins: le Promis et son Précurseur
      8.1. Dieu demande de rester vigilant pour le Jour où son Promis viendra
      8.2. Jésus promet qu’il reviendra une deuxième fois en esprit
      8.3. Jésus promet que Dieu enverra un autre Messager divin
      8.4. Deux Messagers divin sont attendus en même temps
  Chapitres:
Critères d'authentification du Promis
Les prophéties accomplies par le Promis
Introduction aux prophéties
Méthode d'interprétation des prophéties
Présentations des prophéties
Concepts et symboles des Textes saints

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"Dis : Ô peuples de la terre ! Par la justice de Dieu ! Tout ce qui vous fut promis dans les livres de votre Seigneur, le Souverain du jour du retour, est apparu et rendu manifeste. Prenez garde que les changements et les hasards du monde ne vous retiennent loin de celui qui est la Vérité souveraine. Bientôt tout ce qui est visible périra, et seul restera ce qui a été révélé par Dieu, le Seigneur des seigneurs."
Baha'u'llah

1. "Un Jour = un an" selon la mesure de la Bible

- Moïse: "Un jour pour chaque année"

"De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de ma présence." (Nombres 14.34)

Cette citation donne une clé d’interprétation essentielle pour calculer les dates prophétiques. En effet à travers cet exemple biblique, une correspondance de temps est explicitement affirmée: «une année pour chaque jour», c’est-à-dire qu’à «un Jour» (symbolique) selon la mesure de la bible correspond «une année» (historique).

* A noter que, tout en partant d’un même événement historique et si capital pour les juifs tel que la reconstruction du temple de Jérusalem, cette même clé d’interprétation «Un jour = Un an» démontrera dans la suite de cette étude (chapitre «2300 jours, puis le sanctuaire sera purifié») qu’elle permet de calculer avec la même méthode deux dates importantes, à la fois la venue du Messie (la première venue du Christ) et celle du Promis (la deuxième venue du Christ). Or comme l’histoire a déjà confirmé la première date avec la venue de Jésus-Christ, nous pouvons en déduire la validité historique de cette clé d’interprétation, et du même coup l’authenticité de la deuxième date pour le retour du Christ, date à laquelle est précisément apparu le Précurseur de Baha’u’llah en 1844.

* A noter aussi que le chiffre 40 est étrangement associé dans cette même citation qui donne la clé de calcul «Un jour = Un an» indispensable pour connaître la date de venue de Jésus et celle du Promis. Remarquons que ce verset a du sens sur le plan historique puisque d’une part Jésus a jeûné 40 jours dans le désert avant son ministère, soit symboliquement «40 ans» si l’on applique cette clé «Un jour = Un an», puis d’autre part que Baha’u’llah a connu un ministère de «40 ans» d’exil entre son appel divin dans un cachot de Téhéran et son ascension comme prisonnier en Palestine (qui est aussi la terre du Christ).

"Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t'impose un jour pour chaque année." (Ezechiel 4.6)

La même correspondance de temps est explicitement affirmé: «un jour pour chaque année», c’est-à-dire qu’à «une année» (historique) correspond «un Jour» (symbolique) selon la mesure de la bible. Ainsi il est fondé d'accepter de se baser pour le calcul des prophéties sur l’équivalence «Un jour = Un an».

* A noter que le chiffre 40 est encore une fois associé à la clé de calcul qui servira à annoncer la date de venue de Jésus et du Promis, comme si 40 est un signe distinctif supplémentaire pour ces deux messagers divins.


2. "Un mois = 30 jours" selon la mesure de la Bible

- Moïse: "Les eaux se retirèrent au bout de cent cinquante jours"

"L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent." (Genèse 7.11)

Les eaux affluèrent et la pluie du déluge tomba le 17ième jour du 2ième mois.

"Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat." (Genèse 8.3-4)

Les eaux «se retirèrent» et la pluie du déluge s’arrêta au bout de 150 jours.

La pluie du déluge s’arrêta le 17ième jour du 7ième mois. Il s’est donc écoulé exactement 5 mois, entre le 17ième jour du 2ième mois et le 17ième jour du 7ième mois. Or si l’on divise la durée totale du déluge précisé ici "150 jours" par les 5 mois écoulés, on en déduit que la durée utilisée par la Bible pour le mois est de 30 jours (150 / 5 = 30 jours). Ainsi «un mois» moyen ou symbolique pour la Bible vaut exactement «30 jours» (et non 30,5 ou 31).

De plus comme l’année comporte 12 mois, on en déduit qu’une «année» symbolique vaut exactement pour la bible «360 jours» (12 x 30 = 360 jours, et non 365 jours plus quelques heures et minutes et secondes comme dans la réalité physique). Les saintes Ecritures utiliseraient donc un temps symbolique arrondis pour la durée d’une année, en divisant simplement l’année en 12 mois de 30 jours chacun, sans s’embarrasser des fractions de temps inutiles pour des prophéties datant de millénaires. Enfin cette clé de calcul sera confirmée par la suite, car en partant de prophéties très différentes nous aboutirons à chaque fois à une seule et même date finale, et de manière très logique puisque ce sera avec la même manière de calculer.Ainsi il est fondé d'accepter de se baser pour le calcul des prophéties sur une durée moyenne et symbolique de «un mois = 30 jours» et «un an = 360 jours».


3. Choix des évènements de départ pour le calcul des prophéties

L'une des difficultés majeures pour calculer la date de la venue du Promis est d'identifier le point de départ du compte à rebours, la date à partir de laquelle les durées prophétisées seront comptés. Ainsi ce point de départ peut varier selon les religions. De plus la date de départ la plus probable pour le calcul des prophéties devrait correspondre à un événement capital dans l'histoire de chaque religion, touchant à ce qu'il y a de plus sacré dans la foi.
Voyons quels pourraient être ces points de départ les plus probables, à partir desquels appliquer les durées indiquées dans les Textes saints, pour prophétiser une date unique, celle du même Promis pour tous en partant de chaque religion:

* Pour la religion juive, un événement des plus importants touchant l'histoire de la foi fut probablement la reconstruction en 457 av. J.C. de la ville sainte de Jérusalem avec son temple, le saint des saints, après une longue histoire d'exils à Babylone, de souffrances et d'humiliation loin de la terre sainte. Cette date capitale de 457 av. J.C., hautement symbolique et précisément identifiée dans l'ancien Testament contrairement à la date très approximative de la révélation de Moïse ou celle d'Abraham, pourrait donc être choisie comme un point de départ légitime des prophéties de l'Ancien Testament.

* Pour la religion chrétienne, un événement des plus importants est naturellement la naissance du Christ marquant le début du calendrier chrétien. L'an 0 pourrait donc être choisi comme un point de départ légitime des prophéties du Nouveau Testament.

* Pour la religion musulmane, un événement des plus importants serait l'Hégire de Muhammad en 622 ap. J.C. marquant le début du calendrier musulman, ainsi que la fin de l'inspiration islamique avec la disparition hautement symbolique du dernier et 12ième saint Imam en l'an 260 du calendrier musulman. La date de 622 ap. J.C., ainsi que l'an 260 après l'Hégire, pourraient donc être choisie comme deux points de départ légitimes des prophéties du Coran.

La destruction puis reconstruction de Jérusalem avec son temple a eu lieu quatre fois à différentes dates de l'histoire du peuple juif. Ces quatre dates pourraient donc servir de point de départ des prophéties bibliques, mais voici pourquoi seule la date capitale de 457 av. J.C. serait retenue:

- Moïse: "Je donne l'ordre de livrer à Esdras tout ce qu'il vous demandera"

"Ainsi parle Cyrus, roi de Perse: L'Eternel, le Dieu des cieux, m'a donné tous les royaumes de la terre, et il m'a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda." (Esdras 1.2)

Le 1er décret historique pour reconstruire Jérusalem fut donné par Cyrus, rois des Perses, en 536 av. J.C. Or ce décret ne fut pas appliqué et Jérusalem ne fut pas rebâtie. Cette date n'est donc pas retenue.

"Maintenant, si le roi (Darius) le trouve bon, que l'on fasse des recherches dans la maison des trésors du roi à Babylone, pour voir s'il y a eu de la part du roi Cyrus un ordre donné pour la construction de cette maison de Dieu à Jérusalem." (Esdras 5.17)

Le 2ième décret historique pour reconstruire Jérusalem fut donné par Darius, rois de Perse, en 519 av. J.C. Or ce décret ne fut pas complètement appliqué et seul le temple fut reconstruit. Cette date n'est donc pas retenue.

"Tu tireras de la maison des trésors du roi ce qu'il faudra pour les autres dépenses que tu auras à faire concernant la maison de ton Dieu. Moi, le roi Artaxerxès, je donne l'ordre à tous les trésoriers de l'autre côté du fleuve de livrer exactement à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, tout ce qu'il vous demandera," (Esdras 7.20-21)

Le 3ième décret historique pour reconstruire Jérusalem fut donné par Artaxerxès, rois des Perses, le 21 mars en 457 av. J.C. à l’équinoxe de printemps, le premier jour de Nisan du calendrier juif.Ce décret fut effectivement appliqué, et complété par Artaxerxès lui-même dans le 4ième décret historique. Ainsi Jérusalem fut vraiment rebâtie à partir de cette date.

"Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès… et je répondis au roi: Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse." (Nehemie 2.1,5)

Le 4ième décret historique pour reconstruire Jérusalem fut donné par Artaxerxès, rois des Perses, en 444 av. J.C. Or ce décret ne fit qu’accompagner le 3ième décret. Il fut donné par le même roi Artaxerxès pour prolonger son décret de 457 av. J.C.

En conclusion, attestée par l’édit historique indéniable du roi de Perse Artaxerxès, cette date de «457 av. J.C.» est capitale et hautement symbolique pour le peuple juif, car non seulement elle est «la référence historique» pour la «reconstruction» matérielle de Jérusalem avec son temple, mais elle eu aussi comme conséquence la «résurrection» de la foi du peuple juif en le rassemblant alors qu'il était dispersé, humilié et découragé par de multiples exils. Cette date marqua un nouvel élan religieux et une nouvelle unité dans la foi pour le peuple juif. C’est pourquoi cette date «457 av. J.C.» marqua vraiment un renouveau vital tant sur le plan matériel que spirituel pour le peuple juif. Ces faits justifient ainsi cette date historique comme un point de départ pour le calcul des prophéties de l’Ancien Testament.


4. Une méthode rationnelle d'interprétation

Le choix des dates de départ les plus probables dans chaque religion, permettant calculer l'accomplissement de prophéties millénaires, devraient cependant être validé d'une manière objective et vérifiable :

* Un premier critère suffisamment rationnel pour valider à posteriori une date de départ des prophéties serait tout simplement de vérifier que toutes les prophéties d'une religion convergent vers une seule et même date pour l'apparition du Promis. La rigueur imposerait même, non seulement pour une religion, mais toutes les religions convergeraient vers une seule et même date d'apparition du Promis, tout en partant de leurs différents points de départ historique, puisque le Promis est le Messager divin attendu par toutes les religions en même temps ! En effet la mission conférée par Dieu au Promis serait d'unir tous les systèmes religieux en révélant une nouvelle Religion universelle, apportant ainsi la paix juste et durable. Par ce "miracle" d'une telle précision de prophéties pourtant millénaires, chaque religion authentifierait non seulement la venue du même Promis à une date unique, mais en même temps authentifierait les grandes religions comme venant toutes du même Dieu, puisqu'elles annonceraient toutes le même Promis ! Ainsi grâce au Messager universel, les religions se reconnaîtraient mutuellement d'un coup les unes les autres, rendant ainsi possible la paix entre des milliards d'hommes, au delà de leurs divergences rituelles et doctrinales à jamais insolubles sans cette clé divine du Messager promis.

* Un deuxième critère rationnel serait ensuite de vérifier, non pas approximativement mais précisément, si à la date annoncée l'histoire confirme bien l'apparition du phénomène attendu tel que la venue d'un Messager divin dans les conditions prévues par les prophéties.

Remarque :

A partir de cette nouvelle vision unificatrice et non pas fusionnelle des religions, car structurée grâce à un processus de révélation progressive de Dieu aux hommes au cours des âges, les quatre grands Messagers divins monothéistes qui ont forgé l'histoire de l'humanité (Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad), pourraient être symboliquement comparés à quatre cotés égaux reliés entre eux et formant un losange (Muhammad correspondant donc au dernier coté révélé, ou dernier prophète clôturant le "cycle adamique"):

 

Sans le "cinquième élément" (à noter que l'équivalence numérique du nom "Bab" vaut aussi cinq selon le système abjad), bref sans l'apport du Promis, ce losange indéterminé des religions aurait peu de chance de prendre la forme parfaite du carré. En effet, seule une diagonale symbolisant le Promis ayant une dimension parfaite serait capable de s'emboîter telle la pièce finale d'un puzzle, verrouillant ainsi l'ensemble du losange en un "Carré parfait". Cette dimension exacte correspondrait symboliquement aux conditions de la venue du Promis parallèlement annoncée par les autres grands Messagers.


5. Equivalences numériques des lettres dans l'alphabet sémitique "Abjad"

"Dans les langues sémitiques (arabe et hébreux), chaque lettre de l'alphabet possède une valeur numérique, de telle sorte que l'on puisse exprimer des nombres par des lettres et des mots à la place de chiffres. Ainsi chaque mot possède à la fois un sens littéral et une valeur numérique. Cette pratique est tombé en désuétude, mais au temps de Baha'u'llah et du Bab, elle était très en vogue parmi les gens éduqués..." (Shoghi Effendi)

Ainsi par exemple le mot "Baha" équivaut à 9 (b=2 + a=1 + h=5 + a=1), et pourrait donc être lu comme le chiffre 9. De même le mot "Bab" équivaut à 5 (2+1+2) et pourrait être lu comme le chiffre 5, etc.

En pratique cette équivalence numérique des lettres est appelée "Alphabet Abjad", et fut utilisé pour représenter soit un nombre soit une date dans un texte. On dira par exemple en arabe "dans l'année Ghrs" (prononcer Ghars en français) signifiant "dans l'année 1260" (la lettre arabe retranscrit par Gh=1000 + r=200 + s=60).

A noter que l'alphabet européen est différent de l'alphabet sémitique. Le nombre et les lettres son différentes.

La liste ci-dessous fournit les équivalences numériques de l'alphabet "Abjad" (lettres latines):

Lettre

a.a.'

 

b

j

d

h

v,ú

z

h

.

t

.

y,i

k

l

m

n

Valeur

1

 

2

3

4

5

6

7

8

9

10

20

30

40

50

 

Lettre

s

'

f

s

.

q

r

sh

t

th

kh

dh

d

.

z

.

gh

Valeur

60

 

70

80

90

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

A noter que le système "Abjad" de correspondance lettre-nombre utilisé de longue date en orient n'est pas à confondre avec la numérologie qui est l'étude du sens caché des nombres.

La liste ci-dessous fournit les équivalences numériques de l'alphabet "Abjad" (lettres arabes):




6. Sur quels critères se baser pour déterminer l'authenticité du Promis de Dieu ?

Voir les critères pour déterminer l'authenticité du Promis de Dieu


7. Nécessité d'interpréter selon l'esprit plutôt qu'à la lettre

Une des difficultés de compréhension vient du fait que les prophéties, si on les interprète toutes littéralement, aboutissent à des aberrations physiques.

Par exemple cette métaphore dans l'Evangile selon laquelle les étoiles du ciel tomberont sur terre au temps du retour du Christ: nous savons aujourd'hui grâce à la science que la plus petite étoile est un millier de fois plus grande que la terre. Donc la chute des étoiles sur la terre équivaudrait la chute successive des montagnes sur un grain de moutarde, ce qui serait inutile pour l'enseignement du Christ et un non-sens puisqu'il n'y aurait plus de vie sur terre à laquelle le Christ pourrait s'adresser. Et si une seule de ces étoiles y tombait, la terre n'existerait plus pour en recevoir d'autres. L'image de la chute des "étoiles" pourrait donc être plus vraisemblablement le support d'un message ou une parabole faisant allusion à la chute des "étoiles spirituelles" que sont les chefs religieux trop attachés à leurs interprétations, et dont Jésus avertit qu'ils ne le reconnaîtront plus au temps de son retour. Les premiers (ceux qui jouissent sur terre de la gloire ou la richesse) seraient alors les derniers à reconnaître le Promis ainsi que l'annonçait Jésus. Cela dit, les Textes saints sont si profonds qu'il peut très bien y avoir aussi une pluie de météores comme signe accompagnateur visible de la venue du Promis. A noter cependant que des météores sont de tout temps tombés sur terre, et que leurs chutes n'affectent en rien les étoiles qui restent dans le ciel. Enfin il y a toujours place à discussion à cause justement de la nature subtile et voilée de la prophétie. Parfois même les deux phénomènes matériels et spirituels peuvent se produire. L'important est de ne pas perdre de vue le but final ou l'esprit du Message révélé, dont la forme prophétique du langage n'est qu'un support pour faire progressivement réfléchir les hommes selon leur degré de maturité au fil des âges.

Le but de la prophétie serait donc surtout de maintenir les croyants "éveillés", c'est-à-dire vigilants quant à la qualité de leur foi, de leurs comportements sociaux, et de les préparer à accepter une évolution inattendue voire choquante lors de la venue du Promis à une date volontairement voilée. Cet éveil ou les évolutions spirituelles apportées par les Messagers divins au cours de l'histoire humaine ont toujours été accompagnés par un changement social important, comme l'abolition et la révélation de nouvelles lois, l'appel à une plus grande responsabilisation des croyants, à une compréhension et une maturité accrue concernant les droits et devoirs de chacun. Ces évolutions demandant un effort d'adaptation ont donc historiquement toujours été rejetées par réaction dans un premier temps, puis ont fini avec le temps (300 ans pour le christianisme) à être acceptées pour en fin de compte produire une nouvelle civilisation sur la base d'une unité élargie et revivifiée.

Enfin la quête du sens des prophéties selon l'esprit plutôt qu'à la lettre, doit cependant rester nuancée et encadrée dans les limites évaluées par la raison, pour éviter les pièges des excès d'une interprétation tout symbolique ou tout matérialiste. L'idéal étant de rechercher la vérité dans un esprit ouvert et détaché de ses opinions personnelles, tout en utilisant comme garde fou sa raison.


7.1. Jésus: "Une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit"

"Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie." (Corinthiens II - 3.6)

En parlant de l’apparition d’une «nouvelle alliance», celle de Jésus avec les hommes, Saint Paul met en garde sur la nécessité de ne pas s’attacher uniquement à la «lettre» mais à «l'esprit».

* La primauté du sens spirituel sur le sens matériel des prophéties:
Dans ce verset de Saint Paul confirme que l'esprit d'une religion (sa signification spirituelle et sa finalité d'amour, l'état d'esprit qui guide sa pratique quotidienne) est le plus important, tandis que la lettre (la pratique pure, les dogmes et le rituel) est secondaire. Même si elle est importante, la lettre est au service de l'esprit, et non l'inverse, car c'est "l'esprit qui vivifie". Il s'en suit que l'essentiel dans une religion est son esprit, car celui-ci est éternel et absolu. L'esprit d'une religion constitue seul la source véritable de ce pouvoir capable d'unir durablement les hommes, tandis que la forme de la religion désignée ici par la "lettre" est secondaire puisque temporelle et relative à une culture ou une époque. C'est cette incompréhension, où la lettre est confondue avec l'esprit, qui pousse les religieux à rendre absolu la forme avant même l'esprit. En négligeant l'esprit de leur foi, les religieux finissent par tuer leur propre religion. Il en est ainsi des formes rituelles inventées et des dogmes parfois inintelligibles ajoutés au cours de l'histoire.
En résumé les lois sociales sont temporelles et relatives à un âge de l'humanité, comme la manière de jeûner ou de prier, de se nourrir ou de rendre justice, contrairement aux lois spirituelles qui sont éternelles comme l'amour et le respect. Cette primauté affirmé par Saint Paul de l'esprit du Texte saint, et donc l'importance d'en rechercher la symbolique et le sens spirituel par rapport à une compréhension trop littérale ou matérielle, s'applique en particulier aux prophéties sur la venue du Promis.

* Le Promis ne fondera pas un syncrétisme mais une nouvelle religion:
Tout en révélant de nouveaux principes sociaux mieux adaptés aux conditions changeantes du monde, le Promis abrogera certainement la "lettre qui tue", comme ces anciennes lois sociales dépassées et ces rites inconciliables entre les religions, y compris ces multiples ordres religieux qui s'opposent dans une guerre fratricide. Mais le Promis renouvellera en même temps "l'alliance divine", éternelle dans le passé éternelle dans le futur, en renouvelant tel un nouveau printemps spirituel "l'esprit qui vivifie". Le Promis unifiera et relèvera donc à un niveau d'unité inégalé les profondes fondations spirituelles de toutes les religions du monde.
C'est pourquoi il serait naïf et caricatural d'imaginer que le Promis fondera un syncrétisme en mélangeant les "lettres" ou formes des religions anciennes pour en produire une nouvelle. Au contraire, le Promis abrogera la forme, la "lettre" ou le "vêtement" des anciennes religions, et en même temps émancipera leur "esprit" à un tel degré que les religieux eux-mêmes n'en comprendront pas la portée et donc rejetteront cette nouvelle alliance au cours des premiers siècles.
Ainsi pour le Promis, unifier "l'esprit" des religions ne pourra pas être un simple syncrétisme mélangeant grossièrement des "lettres" ou formes religieuses anciennes. Le Promis doit plutôt révéler une nouvelle religion purifiée des anciennes limitations et dotée son propre corpus de lois mieux adaptées à notre époque.

* Les lois religieuses sont évolutives grâce à la révélation progressive:
Si c'est "l'esprit qui vivifie", suivre aveuglément à la "lettre" une loi matérielle est secondaire, voire produit l'effet contraire, par rapport à une façon d'être qui serait fidèle à l'esprit recherché. Une loi matérielle et sociale, même religieuse et utile à l'origine, n'a donc de sens que pour aider à vivre selon un certain état d'esprit. Si dans cette optique de recherche du bien de l'humanité, une loi sociale figée commence avec le passage des siècles à nuire à l'esprit recherché, nous pouvons en déduire sans crainte, comme Saint Paul le laisse entendre, que ce serait alors un véritable acte religieux que d'abandonner une telle loi désuète et rigide puisque secondaire par rapport à l'esprit. Et en effet l'histoire montre qu'à chaque fois qu'un Messager divin est apparu, celui-ci n'a pas hésité à modifier selon la volonté de Dieu la forme des lois sociales et rituelles instaurées lors de la dispensation précédente.
Par exemple, ne pas travailler un jour de prière est fait pour unir la communauté de croyants, et pour atteindre ce but, il peut être parfois nécessaire de modérer son application par du bon sens, comme maintenir les soins dans les hôpitaux. Si tel n'est pas le cas, une application sans discernement à la "lettre" d'une loi sociale peut "tuer" l'esprit de la foi dans le coeur des hommes. De même une société en perpétuelle évolution a besoin de revoir ses lois sociales. Mais seul Dieu peut à travers un nouveau Messager divin abroger une loi autrefois révélée.
Si les hommes avaient reconnu chaque Messagers divins, il n'y aurait pas eu de problème de vieillissement des lois religieuses qui étouffent actuellement les religions et font fuir beaucoup de chercheurs sincères. Le défi aujourd'hui pour les croyants de toutes tendances est d'appliquer ce principe de Saint-Paul concernant l'appel du Promis, à savoir être attentif à ne pas faire prévaloir la "lettre" ou les lois sociales de sa religion d'origine avant la reconnaissance de ce même "Esprit saint" qui autrefois anima sa religion dans sa forme la plus pure. Le défi est donc aujourd'hui de chercher sans préjugé et de reconnaître ce même esprit saint manifesté à nouveau à travers le Promis. De cette reconnaissance du Promis, il en va de la vie spirituelle des hommes de notre planète, car c'est "l'esprit qui vivifie" alors que la "lettre tue" et divise.
C'est grâce à cet "esprit saint" que le Promis de Dieu pourra unifier dans la paix et la justice la diversité des peuples de la terre et toutes les religions en une seule famille fraternelle. Ce n'est donc pas par l'attachement à la "lettre qui tue" et divise les hommes, comme le souligne saint Paul, mais par "l'esprit" de la foi en Dieu potentiellement présent dans les différentes religions que cette fois pourra s'épanouir à travers une nouvelle "lettre" libérée du poids des traditions et une forme toujours relative à une époque.
Cet "Esprit" absolu de Dieu est donc l'unique vraie Religion, un Livre-mère en quelque sorte, insaisissable pour l'homme sans le support d'une "lettre" qui l'incarne. Ce principe d'évolution dynamique, qui est le propre de toute vie, s'applique donc aussi aux révélations divines. Celles-ci ne sont jamais figées dans une compréhension dogmatique des hommes conçue à une époque, mais vivantes puisque renouvelées à chaque âge et stade de maturité de l'humanité par un nouveau Messager divin.Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.


7.2. Jésus: "C'est lui qui est l'Élie qui devait venir"

"... si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende." (Matthieu 11.15)

* Jésus demande d’interpréter symboliquement plutôt qu’à la lettre:
Les oreilles servent déjà à entendre sur le plan physique. Il n’y aurait donc aucun mérite ni effort à faire pour entendre un son. Jésus demanderait donc d’interpréter plutôt ses paroles sur un plan symbolique qu’à la lettre.

* Saint Jean Baptiste serait l’Elie attendu :
Jésus dit de saint Jean Baptiste qu’il est l’Elie attendu par les juifs, car Elie devait annoncer la venue du Messie avant son arrivée.

"Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non." (Jean 1.21)

* Saint Jean Baptiste ne serait pas l’Elie attendu :
Saint Jean Baptiste affirme ici le contraire de Jésus à ses disciples, à savoir qu’il n’est pas le prophète Elie, revenu physiquement pour annoncer la venue du Messie.

* La primauté du sens symbolique sur le sens matériel des prophéties :
Si l’on interprète les paroles de Jésus à propos du retour d’Elie sur un plan physique, alors l’un des deux, Jésus ou saint Jean Baptiste, se trompe ! Qui a raison ? Est-ce Jésus, qui dit que saint Jean Baptiste est l’Elie attendu, ou bien saint Jean Baptiste disant qu’il n’est point Elie ? Il est évident que ces deux êtres saints ont tous deux raisons, puisqu’il parle au nom du même Dieu. Il s’en suit que les paroles de Jésus à propos du retour d’Elie doivent être interprétées symboliquement plutôt qu’à la lettre. En effet, saint Jean Baptiste était le retour d’Elie, non pas réincarné dans sa chair, mais parce que Baptiste avait le même esprit et la même mission qu’Elie. Ainsi dans la bouche de Jésus, saint Jean Baptiste était le symbole d’Elie. Jésus confirme donc l’accomplissement de cette prophétie juive, disant qu’Elie devait revenir annoncer le Messie, en interprétant symboliquement les saintes Ecritures et non matériellement !
De la même manière, le Promis est attendu comme le "retour" de Jésus, encore une fois non pas dans la chair (ce qui serait d'ailleurs invérifiable et inutile), mais un retour en esprit (ce qui est vérifiable par leurs Ecrits saints et utile pour le salut de l'humanité). De plus, bien que le Promis et le Christ procédent du même esprit saint, le Promis est cependant attendu avec un nom nouveau et des lois nouvelles mieux adaptées à un nouveau stade de maturité de l’humanité, le stade de l’âge adulte en formation caractérisé par plus de paix et de sérénité.


7.3. Jésus: "Il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit"

"Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité." (Jean 4.24)

* Adorer la vérité reviendrait à reconnaître le Promis de Dieu selon son esprit:
Jésus martèle que c’est bien selon l’esprit, et non selon la lettre, qu’il faut adorer Dieu. Car c’est l’esprit qui est vérité et qui vivifie, tandis que les rites et les traditions religieuses ne sont que des supports certes liés mais différents de l'Esprit saint qui les anime. Ainsi «adorer en vérité» correspondrait à la capacité de reconnaître ce même Esprit saint quelque soit l'âme du Messager dans lequel il se manifesterait à nouveau, tout comme on devrait reconnaître le soleil quelque soit le miroir dans lequel il se manifeste. Cette vraie fidélité dans l'adoration de Dieu à travers le Promis ne devrait non plus pas être arrêtée par les changements secondaires des formes d'organisation religieuse rendues nécessaires pour s'adapter aux réalités d'un nouvel âge de maturité de l’humanité. Etre vraiment fidèle à l’Esprit de Dieu serait donc d’accepter la nouvelle révélation divine du Promis une fois que son esprit serait reconnu, même si ses lois sociales et religieuses seraient entièrement nouvelles.


7.4. Jésus: "Je viendrai à vous... mais le consolateur vous rappellera tout"

"Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul." (Matthieu 24.36)

* Le rendez-vous divin du Promis est inconnu de tous sauf de Dieu:
Le rendez-vous divin pour la venue du Promis, fixé par Dieu à travers Jésus, est inconnu des hommes et de Jésus lui-même.

"Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi." (Jean 14.3)

Jésus promet qu’il reviendra lui-même à l’heure du rendez-vous.

"Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." (Jean 14.26)

* Jésus promet que Dieu enverra un autre Messager divin en son nom:
Jésus promet en même temps que Dieu enverra un autre «Consolateur», un Messager divin porteur du même Esprit saint et qui rappellera tout ce que Jésus a dit. Ce Promis ne peut pas être physiquement Jésus puisque Dieu l’enverra au nom de Jésus. On ne s'envoie tout de même pas à un rendez-vous de la part de soi-même ! Cela serait illogique et cette tournure inutile. Ce «Consolateur» désignerait donc un nouveau Messager de Dieu, qui aura le même Esprit que Jésus, mais révélera toute la vérité sans voile ni métaphore.

* La primauté du sens symbolique sur le sens matériel des prophéties:
Puisque au Jour de la rencontre, Jésus ne peut en même temps venir physiquement et dire qu’un autre Consolateur sera envoyé de sa part, il s’en suit que le retour de Jésus se ferait par son Esprit à travers un nouveau Messager de Dieu, et non selon sa propre personne en chair et en os. Jésus inviterait ainsi à chercher à comprendre la signification de son retour spirituel à travers l’esprit du "Consolateur" ou du Promis, plutôt que de l'attendre physiquement. De plus, il serait invérifiable et tout à fait inutile de savoir si l’apparence physique du Promis est identique celle du Jésus d’autrefois. Il serait donc justifié d'interpréter cette prophétie du Christ dans un sens plutôt spirituel et symbolique, par le retour de son esprit à travers la révélation du Promis, et non matériellement dans le corps du Promis.

"Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme." (Matthieu 24.37)

A noter que ce qui se passa du temps de Noé fut une époque de déchéance sociale et d'irréligion. Ces événements concrets devraient donc se répéter lors de la venue du Promis.


8. Promesse de la venue de deux Messagers divins: le "Promis" et son "Précurseur"

* Des nombreuses références sur le retour du Christ :

Les références confirmant cette hypothèse de la venue du Promis sont si nombreuses qu'il serait trop lourd de les répertorier toutes dans cette compilation. Cependant, les principales citations ont été données dans ce chapitre, et sont suffisantes pour accepter l'idée de la venue à un moment précis d'un Messager divin Promis.

Voir à titre indicatif l'ouvrage du Révérend R.A. Torrey, Doyen du "Bible Institute" de Los Angeles, où il énumère dans son livre "The Return of the Lord Jésus" plus de 250 passages différents établissant la certitude d'une deuxième venue du Christ.

* Le retour du Christ ne serait pas un simple retour symbolique et permanent dans les coeurs:

Bien que Jésus soit toujours vivant à chaque instant en esprit à travers les coeurs de ceux qui suivent ses enseignements, ce retour à la "fin des temps" prédit par Jésus est décrit non pas dans le flou d'un retour étalé dans le temps, permanent et subjectif, mais bien comme un événement objectivement concret puisque prévu pour un "jour" et une "heure" précise, quoique le jour de ce rendez-vous divin soit inconnu des hommes et de Jésus lui-même selon ses dires.

* Le retour du Christ ne correspondrait pas non plus à son apparition à la Pentecôte :

Bien que Jésus soit apparu en vision à quelques disciples à la Pentecôte, il n'est pas apparu à toute l'humanité ni n'a dit de choses nouvelles par rapport à sa prédication. En effet, à travers cette vision, Jésus a confirmé à quelques disciples qu'il était encore vivant, et a demandé d'enseigner Son Message partout dans le monde. Jésus n'a donc pas révélé lors de cette vision fugitive à quelques uns ces principes nouveaux attendus à la fin des temps pour unir l'humanité dans la paix, des principes que l'humanité de l'époque ne pouvaient de toutes façon pas encore comprendre et ni appliquer par manque de maturité et de connaissance. Cependant grâce à cette apparition, Jésus a fortifié les âmes de ses disciples, alors habités par le doute après son ascension.
De plus si toute la vérité avait été dite à la Pentecôte, alors l'Eglise aurait été définitivement unie puisque plus rien ne resterait à dévoiler. Or l'histoire montre le contraire, à savoir que l'Eglise s'est séparée et divisée en centaines de sectes, chaque Eglise suivant sa propre voie et s'opposant même parfois cruellement les unes les autres. Lorsqu'il dit à ses disciples "J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant", Jésus a promis de compléter et de préciser en toute clarté ses métaphores lors de son retour (à noter que le premier Ecrit saint de Baha'u'llah "Le Livre de la certitude" est justement consacré à expliquer les vérités que Jésus avait volontairement voilé dans ses métaphores jusqu'au temps de la venue du Promis).
Selon les dires de Jésus, il s'en suit que le retour promis du Christ ne s'est pas accomplit au moment de son apparition fugitive à quelques disciples lors de la Pentecôte, mais que ce retour se fera bien d'une manière réelle pour tous, tout comme l'a été la première venue du Christ, c'est-à-dire comme l'histoire le rapporte à travers un Messager divin porteur du même Esprit Saint que le Christ et venu accomplir toutes ses promesses.

* Le retour du Christ correspondrait au retour de l'Esprit du Christ à travers la révélation divine d'un grand Messager de Dieu, le Promis universel attendu :

Ce retour spirituel du Christ se ferait donc d'une manière cohérente avec sa première venue, c'est-à-dire à travers une personne physique tout comme l'a été Jésus, afin que tous les hommes puissent simplement comprendre dans un langage clair ce que Jésus avait promis de dévoiler à la "fin des temps".

Le retour du Christ serait donc le retour de l'esprit de son Message, car c'est "l'esprit qui vivifie", à travers l'Alliance du Christ renouvelée par la révélation d'un nouveau Messager de Dieu, le Promis, que Jésus appelle "le Consolateur".

Voici ce que disent les textes saints :

8.1. Dieu demande de rester vigilant pour le Jour où son Promis viendra

Jésus demande, à travers saint Jean, d'être vigilant en parlant de l'heure de sa venue. S'il ne devait pas y avoir un événement précis, alors Jésus n'aurait pas annoncé son retour en demandant d'être attentif afin de le reconnaître. Cette demande de vigilance suppose aussi qu'il ne sera pas aisé de le reconnaître, et par conséquent que seul un coeur pur et détaché chez les croyants, ainsi qu'une recherche personnelle et indépendante de la vérité, seront nécessaires pour reconnaître la gloire du Christ dans sa nouvelle venue. Cette reconnaissance ou non du Christ sera donc un test et un jugement terrible pour tous les croyants lors de son retour. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n'ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.
(Apocalypse 3.2)
Les croyants attendent «l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ» afin d'être «réunit avec lui». Or Jésus est déjà présent en esprit dans les coeurs des croyants, par leurs prières et l'assistance divine de Jésus dans leur quotidien. Les croyants prient donc pour une autre sorte de réunion, non pas seulement spirituelle, mais aussi une réunion réelle et physique comme lors de sa première venue. Cela ne signifie pas que ce sera le même corps de Jésus qui reviendra, ce qui serait invérifiable et inutile car «la chair ne sert de rien» et «c'est l'esprit qui vivifie». Cette réunion avec le Christ se ferait donc à travers un nouveau Messager de Dieu, le Promis, qui aura le même esprit que Jésus et transmettra tout ce que Jésus avait réservé pour la «fin des temps».
Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères...
(Thessaloniciens II 2.1)
*  La primauté du sens symbolique sur le sens matériel des prophéties:
Jésus demande d'entendre. Or chacun a des oreilles physiques. Il ne s'agit donc pas d'entendre des sons matériels mais plutôt le sens de ses propos. De plus la récompense de celui qui découvrira ce sens ne sera pas des cailloux physiques ! Il s'en suit qu'il faut aussi interpréter le «caillou blanc» sur le plan symbolique.
 
*  Jésus s'adresse aux croyants qui sauront reconnaître le Promis:
Jésus s'adresse à «celui qui vaincra» lors de son retour en parlant des récompenses (manne cachée, caillou blanc). Le défi des croyants à ce moment là sera surtout d'ordre spirituel, c'est-à-dire avoir un coeur suffisamment pur et détaché pour reconnaître à nouveau l'esprit du Christ à travers le Promis, qui viendra comme prédit par Jésus «voilé dans les nuées» et discret «comme un voleur la nuit». Ainsi «ceux qui vaincront» seraient ceux qui seront les «premiers» à reconnaître le Promis.
 
* La récompense de Jésus sera la révélation divine du Promis:
Jésus promet la «manne cachée» à ceux qui reconnaîtront le Promis. Or la «manne» était une nourriture des juifs lors de la traversée du désert au temps de la révélation de Moïse. Le sens symbolique de cette nourriture terrestre serait donc la nourriture céleste, c'est-à-dire la foi en Dieu au moment de la révélation du Promis. Ainsi la récompense promise par Jésus serait la révélation divine du Promis. A noter que la couleur «blanche» du caillou symbolise la pureté et la sainteté du Promis, dont Jésus dit même qu'il portera un nom nouveau (un nom différent de Jésus ou Christ).
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.
(Apocalypse 2.17)
Jésus demande, à travers saint Matthieu, de veiller en parlant de l'heure de venue du Seigneur.

*  La venue du Seigneur correspond à la venue du Promis de Dieu:

A noter qu'à chaque fois qu'un Messager de Dieu vient, c'est bien la volonté de Dieu qui s'exprime sans défaillance, puisque celui-ci est envoyé par Dieu lui-même. Dans ce sens, quand «vient» un Messager divin, c'est comme si le Seigneur «venait» lui-même, car le Messager ne fait que retransmettre la volonté du Seigneur. De plus puisque le Seigneur est infini et absolu, il n'est donc pas contraint par un corps, une forme ou un mouvement. Sa «venue» est donc totale et permanente, et non limité par une venue corporelle. Pour donner une image, le soleil ne descend pas sur terre, mais ce sont plutôt sa chaleur et sa lumière qui émanent de lui et descendent se refléter par exemple sur un miroir parfaitement poli et sans taches que sont les Messagers divins. Il est donc inutile et irrationnel que le Soleil descende physiquement sur terre pour transmettre la plénitude de sa lumière. De la même manière il est inutile et irrationnel que Dieu «vienne» physiquement sur terre. Cette compréhension logique signifierait, comme cela a toujours été le cas lors des révélations divines du passé, que c'est l'Esprit saint émanant de Dieu qui se reflètera pleinement à travers le miroir du coeur du Promis. Il serait donc plus sage et cohérent d'attendre la «venue» du Seigneur de la même manière que par le passé, c'est-à-dire à travers un nouveau Messager divin universel, le Promis de Dieu.
Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
(Matthieu 24.42)
Saint Marc demande de veiller en parlant de l'heure inconnue du retour du Christ.
Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra.
(Marc13.33)
*  Les apôtres demandent de rester ouvert sur la venue du Promis:
Jésus averti de garder l'esprit éveillé et ouvert, surtout à l'inattendu, c'est-à-dire ce qui ne va pas dans le sens de nos interprétations, afin de ne pas être les derniers à reconnaître son retour en tant que Promis de Dieu. Par exemple certains attendent le retour de Jésus basé sur une interprétation littérale, sur un nuage l'épée à la main ou apparaissant subitement par miracle sur un char de feu, etc. Tout ceci relève d'une interprétation enfantine des hommes, de superstitions ou interprétations irrationnelles ne s'appuyant sur aucun fait historique ou tangible. Par contre l'histoire rapporte la manière dont Jésus vint la première fois: comme un homme au milieu d'autres, avec une famille et une histoire personnelle. La lumière de Jésus était en lui, et non dans son apparence extérieure ni dans sa langue ou sa culture d'origine. Il est donc très probable que le retour de Jésus se passe de la même manière que la première fois, c'est-à-dire non pas précédé d'une fanfare ou d'un nuage, mais simplement voilé par un anonymat que seul les coeurs purs et les esprits «non endormis» pourront percer. Il serait donc plus réaliste de penser que le Promis ait aussi une histoire humaine, voire tourmentée par la violence et l'obstination des hommes à refuser son message et les changements que celui-ci impliquera nécessairement. Cette humanité du Promis serait donc comme un voile cachant sa Gloire intérieure aux yeux des âmes «endormies».
craignez qu'il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine.
(Marc13.36)
Saint Marc insiste sur l'importance d'être vigilant concernant l'heure du retour du Christ.
Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez.
(Marc13.37)
Saint Luc confirme que le royaume de Dieu apporté au moment du retour du Christ pourrait se passer de la même manière que la première fois, c'est-à-dire non pas en grande pompe  mais voilé par l'anonymat d'une histoire humaine de «manière à ne pas frapper les regards» et ainsi tester la pureté des coeurs, masquant sa Gloire intérieure aux yeux des âmes «endormies».
Il devient chaque jour évident que nous vivons aujourd'hui dans un monde superficiel centré autour des apparences et des quantités, au détriment de l'être et de la qualité de la foi, un monde décadent où l'on se contente souvent d'imiter d'anciennes traditions sans se poser de questions, hypnotisé par des événements spectaculaires sur-médiatisés. Mais dans cette diversité des sectes et courants religieux divisés et ce brouhaha médiatique d'évènements voilant l'essentiel, pareille à des nuées détournant l'attention des hommes, la lumière de fait pas de bruit... Dans l'état actuel de notre monde il serait donc vraisemblable que la foi du Promis ne ferait pas la une des journaux ! Il serait de même prévisible que soient peu nombreuses les âmes prêtes à accepter le Christ revenu ! C'est pourquoi ce serait une erreur simpliste et lourde de conséquence que de juger la Gloire de Dieu au nombre de ces âmes prêtes à reconnaître le Promis.
Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
(Luc 17.20)
Saint Luc confirme que le retour de Jésus se fera à l'insu de tous, silencieusement, comme un «voleur» qui s'introduit chez vous sans faire de bruit. La maison pourrait être autre chose que notre domicile privé, mais les coeurs des hommes et les traditions établies.
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
(Luc 12.39)
Saint Luc averti de se tenir prêt pour la venue du «Fils de l'homme», c'est-à-dire d'un Messager de Dieu comme Christ porteur du même esprit que Jésus.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
(Luc 12.40)
Selon l'Evangile, la «venue» du Seigneur devant «mettre en lumière ce qui est caché» est une certitude, et non un événement jamais atteignable. A noter que ce n'est pas ici l'homme qui va venir à Dieu, par exemple en mourant, mais c'est bien le Seigneur qui va «venir» vers les hommes. Et comme l'humanité habite la terre, le Seigneur accomplira très concrètement ses promesses et viendra sur terre. Mais comment ?
 
*  La venue du Seigneur correspondrait à la venue du Promis de Dieu:
A noter qu'à chaque fois qu'un Messager de Dieu vient, c'est bien la volonté de Dieu qui s'exprime sans défaillance, puisque celui-ci est envoyé par Dieu lui-même et que Dieu ne peut être imparfait. Dans ce sens, quand «vient» un Messager divin, c'est comme si le Seigneur «venait» lui-même, car le Messager ne fait que retransmettre la révélation du Seigneur sans déformation. En effet le messager divin choisit par Dieu ne peut déformer son message, car ceci serait incompatible avec la perfection de Dieu. De plus puisque le Seigneur est infini et absolu, il n'est pas contraint par un corps, une forme ou un même un mouvement. Donc d'une manière plus cohérente avec l'histoire des religions, la «venue» du Seigneur correspondrait à la venue très concrète d'un Messager divin universel, le Promis, qui donnerait aux hommes les ressources intérieures et dévoilerait totalement la volonté d'unité et de paix du Seigneur. Ainsi sur ce plan spirituel et non matériel, puisque Dieu n'est pas limité par un corps, la révélation du Promis manifestant pleinement la volonté divine serait une rencontre «face à face» entre Dieu et l'humanité. Le Message du Promis de Dieu dévoilerait ainsi la volonté de Dieu sans rien cacher sous le voile de la métaphore.
A noter à propos de la rencontre attendu du Père, c'est-à-dire Dieu avec l'humanité : Baha'u'llah appelait le Bab "l'Alif droit" (Alif désignant la lettre A en arabe), le Bab étant apparut avant Baha'u'llah pour préparer sa venue. Or Baha'u'llah est aussi symbolisé par la lettre "Ba" (B) selon la tradition. Ainsi la réunion du Alif et du Ba donne en arabe le mot "AB", ce qui veut dire "Père" en arabe. Or Baha'u'llah révèle dans ses Ecrits qu'il est précisément venu manifester cette attente messianique du Père selon les Textes sacrés.
C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.
(Corinthiens I 4.5)
Saint Luc demande d'être vigilant car toutes ces choses promises doivent «arriver» et délivrer les hommes.
 
* La promesse de l'Evangile est la révélation divine du Promis:
Etant donné que le «ciel» représente ce qu'il y a de plus haut, il symbolise la «religion divine» venant du royaume de Dieu apportant la «délivrance» aux hommes. Saint Luc demanderait donc de «lever la tête», c'est-à-dire de regarder symboliquement (car dans le ciel physique il n'y a pas de religion) vers le haut d'où viendrait une nouvelle révélation divine qui doit «descendre» du royaume de Dieu. De plus, cette nouvelle révélation divine est attendue dans le même esprit que le Christ à travers la venue du «Consolateur» promis par Jésus. Ce «Consolateur» ou Promis de Dieu, serait donc le retour de la volonté du Christ à travers un nouveau porte-parole animé par le même Esprit saint. La promesse de l'Evangile en regardant en haut serait donc l'annonce d'une nouvelle révélation divine du Promis apportant l'unité et la paix à toute l'humanité.
Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
(Luc 21.28)
Selon l'Evangile, la «venue» du Seigneur à travers la métaphore du «laboureur» serait une promesse inéluctable.
 
*  Le «Laboureur» désignerait le Messager divin Promis:
Le «laboureur» est un jardinier de la terre, dont la mission est de la rendre fertile en fendant le sol et en apportant suffisamment d'eau mais pas trop et au bon moment.
- De même que «l'eau» donne la vie matérielle et vient du ciel terrestre à travers la pluie, la «révélation divine» donne la vie spirituelle et vient du ciel divin (Royaume de Dieu) à travers le «Message divin». Ainsi «l'eau» représenterait la «révélation divine».
- De même que le «laboureur» fend la terre, le «Messager divin» fend les interprétations et superstitions des hommes en dévoilant des vérités cachées sur la réalité spirituelle de l'homme et sur la nature de sa relation avec Dieu. De même que le «laboureur» remodèle la terre, le «Messager divin» remodèle les coeurs et les traditions des hommes afin qu'ils puissent évoluer vers une nouvelle étape de maturité de l'humanité.
La métaphore du «laboureur» serait donc la venue du «Messager divin» universel apportant une nouvelle «révélation divine».
Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison.
(Jacques 5.7)
Lorsque Jésus prophétise son retour, il le conditionne au fait que son premier message soit préalablement prêché dans le monde entier. A noter que Matthieu ne dit pas que le monde entier acceptera l'Evangile, mais seulement que l'évangile sera prêché partout. Alors, dit-il «viendra la fin» avec le retour du Christ, le Promis. Ainsi Matthieu fait la promesse solennelle que le Christ doit effectivement revenir lorsque l'Evangile aura été prêché dans tous les pays, ce qui est actuellement le cas.
Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
(Matthieu 24.14)
Daniel affirme que les saintes prophéties seront «scellées», c'est-à-dire cachées jusqu'au «temps de la fin» où elles devront être enfin accomplies. Ainsi seul le Promis de Dieu aura la capacité de fournir, via une nouvelle révélation divine, les clés de compréhension permettant de desceller le sens caché de toutes les prophéties, d'une manière à la fois cohérente et convergente. Ainsi la compréhension des prophéties dans cet ouvrage, tout en n'engageant que le rédacteur, est inspirée des clés données par Baha'u'llah.
 
* Les prophéties furent scellées afin de juger le coeur de l'Homme dans l'acceptation du Promis de Dieu:
Le but de Dieu, pour avoir caché le sens de ses prophéties, fut de tester la sincérité du coeur et la foi de l'Homme dans l'acceptation de son Promis par l'apparition de son nouveau Message divin. Le but pourrait aussi être de protéger le Promis de la cruauté et de l'ignorance des hommes, lui permettant de délivrer son Message, étant aussi entendu que les hommes ont besoin de progressivité pour évoluer.
 
*  La «fin des temps» correspond à la «fin des prophéties» et le «début de leur accomplissement» par le Promis:
Plutôt que la fin de toute vie, ce qui serait absurde, cette «fin» dans la bouche d'un prophète représenterait la «fin des prophéties» et le «début de leur accomplissement» tant attendu par le Promis. En effet cette promesse que doit inaugurer la révélation du Promis, à l'aube d'une nouvelle ère de maturité de l'humanité, réside précisément dans l'instauration d'une paix universelle, juste et durable pour tous. Cette paix, cimentée de manière durable par l'amour de Dieu grâce à une foi commune à toute l'humanité, aboutirait à l'édification d'une civilisation mondiale où la référence ne serait plus la compétition mais «l'unité dans la diversité».
 
*  La connaissance a le plus augmenté dans ce siècle du Promis:
- Lors de la venue du Promis, «la connaissance doit augmenter» tant sur le plan scientifique que religieux. Or l'histoire rapporte que la connaissance scientifique a plus augmenté en nombre de découvertes depuis près d'un siècle, par rapport à toutes les découvertes déjà réalisées auparavant depuis que l'humanité existe ! En fait, cette explosion des connaissances humaines est si forte et si rapide depuis près d'un siècle, qu'elle reviendrait à dire à l'échelle d'un individu, que nous aurions plus découvert et appris de choses dans la journée d'aujourd'hui que pendant toute notre vie depuis notre naissance ! Ce phénomène que les scientifiques attestent ne manque pas d'étonner, surtout dans le contexte de cette prophétie sur la venue du Promis dans un siècle où «la connaissance augmentera».
- De plus la connaissance des religions a aussi considérablement augmentée. En effet, ne sachant pas lire ou devant travailler aux champs toute la journée, la masse des croyants ne lisaient jamais eux-mêmes leurs propres Ecrits saints. La lecture leur était même parfois interdite par une caste de clergé où tout était filtré et contrôlé. Il était encore plus mal vu d'étudier les autres religions. Tout ce qu'il fallait faire était obéir et suivre sans poser trop de questions l'interprétation officielle imposée par tel ou tel clergé. Il s'en suit, avec la montée de la science, un abandon des diverses traditions religieuses prétendant posséder la vérité absolue tout en étant incohérentes entre elles. Or depuis près d'un siècle, non seulement la lecture par soi-même des Ecrits saints est encouragée, mais les rencontres oecuméniques et interreligieuses fleurissent partout en même temps motivées par un nouvel esprit de recherche indépendante ! C'est ainsi que la connaissance religieuse a considérablement augmenté en ce siècle, appuyée par de nombreuses découvertes scientifiques en archéologie.
 
Enfin, Baha'u'llah dans sa révélation divine a authentifié toutes les religions mondiales comme venant du même Dieu unique, affirmant ainsi qu'il existait une unité fondamentale entre elles. Baha'u'llah affirme être le Promis de ces religions millénaires. C'est ainsi que pour les croyants baha'is, la connaissance religieuse a aussi considérablement augmentée en ce siècle grâce à la révélation de Baha'u'llah, dont le Message offre l'état d'esprit et la manière d'établir la paix et l'unité dans le monde.
Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.
(Daniel 12.4)
Esaïe confirme que les saintes prophéties sont «cachetée», c'est-à-dire cachées jusqu'au «temps de la fin» où elles devront être enfin accomplies par le Promis. Esaïe va même plus loin en affirmant que les «hommes qui savent lire», c'est-à-dire les gens éduqués et les sages, seront incapables de «lire» ou découvrir la signification cachée des prophéties contenues dans les Livres des révélations divines.
Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté Que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, Car il est cacheté;
(Esaïe 29.11)
Selon l'Ancien Testament, la promesse est aussi faite qu'un jour le peuple d'Israël «rencontrera» le Seigneur, et que les juifs doivent se préparer à cette rencontre.
 
*  La venue du Seigneur correspond à la venue du Promis de Dieu:
Dieu étant à jamais absolu et inaccessible dans son essence, la «rencontre» de l'Homme avec Dieu ne peut donc pas signifier que l'être humain comprendra totalement Dieu dans une rencontre d'égal à égal, comme deux amis peuvent se voir et se toucher. Cette rencontre ne serait donc pas physique, Dieu n'étant pas limité par un corps, mais plutôt par l'expression de Sa volonté et Ses attributs enfin dévoilés. A noter qu'à chaque fois qu'un Messager de Dieu vient, c'est bien la volonté de Dieu qui s'exprime sans défaillance, puisque celui-ci est envoyé par Dieu lui-même. Dans ce sens, quand «vient» un Messager divin, c'est comme si le Seigneur «venait» lui-même. Ainsi le Message divin du Promis dévoilera tous les attributs et la volonté de Dieu sans rien cacher, et sera en ce sens la rencontre en esprit «face à face» avec Dieu.
C'est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël; Et puisque je te traiterai de la même manière, Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, O Israël!
(Amos 4.12)
La Bible atteste «qu'en ce Jour là», c'est-à-dire lors de la venue du Promis, «l'Eternel seul sera élevé». En effet, qui autre que les prophètes et Messagers de Dieu ont «élevé» aux yeux des hommes la gloire de Dieu ? Il s'agit donc bien de cette promesse qu'un jour précis, la volonté et les attributs de Dieu devront être pleinement révélés aux hommes par le Celui qui est le Promis des prophètes d'Israël.
L'homme au regard hautain sera abaissé, Et l'orgueilleux sera humilié: L'Eternel seul sera élevé ce jour-là.
(Esaïe 2.11)
La Bible confirme qu'un jour les hommes en terre d'Israël «verront» nécessairement la «gloire de l'Eternel». Il s'agit donc encore une fois d'un rendez-vous divin concret entre l'humanité et Dieu par l'intermédiaire du Promis qui reflètera sans voile la volonté divine.
Elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, Avec chants d'allégresse et cris de triomphe; La gloire du Liban lui sera donnée, La magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l'Eternel, la magnificence de notre Dieu.
(Esaïe 35.2)
Le Coran confirme que Dieu «distribue ses dons comme Il veut» en parlant de «ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur», c'est-à-dire la révélation divine. Ainsi Dieu peut à tout moment envoyer une nouvelle révélation divine aux hommes, et en particulier la révélation du Promis mais aussi d'autres après lui.
Et les Juifs disent: " La main d'Allah est fermée ! " Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes: Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l'inimité et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre.
(Coran 5.64)
Le Coran confirme l'existence et la venue du «Jour de la Résurrection» attendu.
 
*  Le Jour de la Résurrection ne correspondrait pas à une réincarnation matérielle des corps des hommes :
- La résurrection ne signifierait pas la recomposition des corps physiques :
En effet la science explique, à cause des processus de transformation de la matière, qu'un corps mort ne peut se recomposer à l'identique et reprendre sa vie comme avant, puisque ses particules lors de la décomposition sont recyclées dans le cycle de la vie (minéraux, végétaux et animaux). Ainsi selon la science la résurrection ne serait pas matérielle, avec la recomposition exacte des corps charnels d'autrefois, ce qui du reste serait secondaire par rapport à la vie de l'esprit qui est selon la bouche de Jésus la vraie vie («C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien» Jean 6.63).
 
- La résurrection ne signifierait pas non plus la réincarnation ou retour de l'âme dans un nouveau un corps réincarné :
Rien ne prouve que les âmes doivent recommencer à investir un corps sur terre pour progresser vers Dieu. Ceci est une imagination des hommes. En effet Dieu est Le Créateur par excellence, ce qui suppose qu'il est capable de créer une infinité de mondes spirituels à travers lesquels l'âme peut continuer sa progression vers Dieu. Ainsi revenir dans ce monde pour l'âme serait aussi illogique que d'imaginer une mère devant porter deux fois le même bébé pour que celui-ci ait des bras et des jambes correctes, où bien qu'un homme est obligé de régresser en retournant dans le ventre de sa mère pour progresser. De plus l'histoire montre que la répétition des erreurs (guerres, souffrances, racisme, etc.) ne résout pas les problèmes, et que l'idée de réincarnation ne résout pas le problème du salut de l'âme. Enfin la réalité montre que chaque chose est unique sur terre, du moindre grain de sable jusqu'aux êtres humains, en passant par les végétaux et les animaux. Ainsi chaque chose étant unique dans la nature, comme un reflet de l'unicité de Dieu, il semblerait incohérent de vouloir absolument qu'une âme se répète et réapparaisse deux fois dans notre monde matériel. Il semblerait donc que Dieu pourvoira naturellement aux besoins de nos âmes dans des «mondes» spirituels successifs, adaptés à leur nature et à leur maturité. Ainsi la résurrection spirituelle ne serait pas le retour de l'âme dans un nouveau corps.
 
*  Le Jour de la Résurrection correspondrait à la venue du Promis de Dieu:
Si c'est l'âme qui est bien l'essence de l'homme, son identité intime avant son corps, alors le «Jour de la Résurrection» serait avant tout le renouveau des âmes qui doivent être revivifiés dans l'amour divin par la révélation du Promis de Dieu. Ce renouveau spirituel (amour, générosité, honnêteté, détachement, vertus...) n'implique pas nécessairement le retour des mêmes lois sociales révélées dans le passé pour gérer à notre époque les affaires humaines (règles alimentaires, sécurité, organisation, rites...), mais devrait s'accompagner de nouvelles lois collectives plus adaptées (justice, fédération et paix mondiale, sécurité collective...) capables d'organiser concrètement une unité plus large à l'échelle de toute l'humanité, après avoir accompli successivement les stades d'unité de la famille, la tribu, la cité-état et la nation.
(Rappelle-toi) quand Allah dit: "ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c'est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez.
(Coran 3.55)
Muhammad demande d'être «à l'écoute» pour ce «Jour» promis où le «Crieur» sera «proche», celui qui doit énoncer la révélation de Dieu dans toute sa gloire et sans voile sur terre, le Promis de Dieu.
Et sois à l'écoute, le jour où le Crieur criera d'un endroit proche,
(Coran 50.41)
Muhammad confirme que le «Jour de la Résurrection» est bien celui du «Crieur» ou du Messager de Dieu qui fera entendre «en toute vérité le Cri», le grand Appel de Dieu. Ce «Cri» ne serait donc rien d'autre que cette grande révélation divine universelle du Promis annoncée dans toutes les religions.
le jour où ils entendront en toute vérité le Cri. Voilà le jour de la Résurrection.
(Coran 50.42)

Ainsi nous voyons que Dieu demande de rester vigilant pour le Jour où son Promis viendra.



8.2. Jésus promet qu'il reviendra une deuxième fois en esprit

Jésus promet qu'il reviendra lui-même afin de juger les hommes «selon leurs oeuvres».
 
* Le Jugement de Dieu serait l'acceptation ou pas de son Messager Promis :
Quelle serait le plus grand jugement pour un chrétien que de manquer de reconnaître le Message de Jésus lors de son retour? ou pour un bouddhiste de manquer de reconnaître le Message de Bouddha lors de son retour? C'est sans doute cela le jugement le plus grave pour notre être intérieur, la reconnaissance du verbe de Dieu, car il conditionne la progression même de notre âme vers notre Créateur. Ce Jugement divin si grave et fondamental consisterait donc en un jugement par nous-mêmes en reconnaissant ou en rejetant le Promis de Dieu, le Christ revenu dans la gloire du Père, et dont la récompense serait les conséquences heureuses (paix, unité, justice, prospérité...) pour soi et la société par l'application de son Message régénérateur. Ce Jugement divin serait d'autant plus terrible qu'il serait intérieur, et donc silencieux et avant tout invisible, profond et spirituel, touchant à l'être essentiel de l'homme. Ainsi le résultat de ce Jugement serait directement lié à la «réponse» de chaque homme face au Message divin du Promis, de sorte que chacun soit jugé «selon ses oeuvres» :
 
- Ceux qui auront un coeur suffisamment pur, c'est-à-dire juste, dédié au service de l'humanité et détaché des richesses et croyances en cours dans ce monde, ceux-là se jugeront eux-mêmes et seront spirituellement sauvés (rendu à une nouvelle vie de l'esprit) en acceptant le Promis. En ce sens ces chercheurs sincères seront spirituellement «ressuscités» par la nouvelle révélation divine.
 
- Ceux qui seront restés insouciants et négligents, attachés à leurs richesses, préjugés religieux ou pouvoirs terrestres, ceux-là se jugeront eux-mêmes et se priveront d'une vie renouvelée en ne reconnaissant pas le Promis, puisqu'ils refuseront de vivre le Message régénérateur de Dieu. En ce sens ces êtres inconscients de la volonté divine et insouciants des conséquences pour le développement de leur propre âme, resteront spirituellement comme «morts», c'est-à-dire non éveillés par la nouvelle révélation divine.
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre.
(Apocalypse 22.12)
Ceux qui sont «tombés» de haut, corrompent la religion et doivent se «repentir» pourraient être les hypocrites et les négligeants.
 
* Le «chandelier» pourrait représenter la «religion» :
De même que le chandelier apporte la lumière matérielle dans l'obscurité d'une pièce, la «religion» apporte la lumière divine (révélation de la vérité) dans l'obscurantisme d'une civilisation décadente. Ainsi le «chandelier» pourrait représenter la «religion».
Il s'en suit que «ôter un chandelier de sa place» pourrait signifier «abolir une ancienne forme religieuse pour l'accomplir dans une nouvelle», c'est-à-dire «révéler un nouveau Message divin» avec des lois adaptés capables d'éclairer à nouveau le sens monde. Cette interprétation semble être confirmée par l'avertissement de Saint-Jean juste avant, en disant que Dieu «viendra». En effet, Dieu est toujours «venu» éduquer les hommes à travers les révélations historiques de ses Messagers divins. Ainsi Saint-Jean avertirait qu'un nouveau Messager de Dieu, le Promis, viendra accomplir l'évangile en fondant une nouvelle religion.
Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.
(Apocalypse 2.5)
A nouveau Saint-Jean demande d'être vigilant sur ce sujet, et promet «à celui qui vaincra» qu'il pourra manger de «l'arbre de vie».
 
* «L'arbre de vie» pourrait représenter la «révélation divine» :
De même que l'arbre nourrit le corps de l'homme par ses fruits matériels, la «révélation divine» nourrit l'âme de l'homme par ses enseignements spirituels. Ceci est confirmé par le fait que la «révélation divine» apporte la «vie» à l'humanité, non seulement en nourrissant son âme mais aussi en la guidant sur le plan social hors de l'ornière du matérialisme ou du bourbier des superstitions. Les nombreux fruits de cet «arbre» pourront être l'unité de l'humanité, la justice, la prospérité, les découvertes scientifiques utiles et vitales à la survie de l'espèce humaine... De plus cet «arbre de vie» est issu du «paradis», tout comme la «révélation divine» émane du royaume de Dieu. Ainsi «l'arbre de vie» pourrait représenter la «révélation divine».
 
*  Saint-Jean annoncerait la révélation divine du Promis :
Si «l'arbre de vie» représente la «révélation divine», il s'en suit que «donner à manger de l'arbre de vie» signifierait «se nourrir de la révélation divine», c'est-à-dire bénéficier de la révélation divine du Messager de Dieu. Or Saint-Jean promet que cette «vie de l'Esprit» ne sera donnée qu'à «celui qui vaincra». Il s'agit donc d'un don dans le futur et non encore accompli. Ainsi cette «révélation divine» promise est attendue après la révélation historique de Jésus. Elle correspondrait donc à celle du Promis de Jésus.
 
* «Celui qui vaincra» représenterait «celui qui reconnaîtra le Promis»:
Cette nourriture spirituelle ou «révélation divine» issue de «l'arbre de vie», ne bénéficiera dit Saint-Jean qu'à «celui qui vaincra», c'est-à-dire à celui qui aura suffisamment de discernement et de courage pour évacuer ses propres préjugés et résistances au nouveau Message révélé, celui qui vaincra sur lui-même, son ego et ses propres doutes, et qui aura des «oreilles pour entendre» lui permettant de reconnaître le Promis. Alors, l'accueil du Message du Promis dans sa propre existence sera comme une seconde vie.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.
(Apocalypse 2.7)
Saint-Jean confirme que «celui qui vaincra» bénéficiera d'une nouvelle vie puisqu'il «n'aura pas à souffrir la seconde mort». La «première mort» étant de type matérielle entraînant la «perte du corps», la «seconde mort» correspondrait donc à une mort spirituelle entraînant la «perte de la foi». A contrario, l'absence de cette «seconde mort» correspondrait alors à une foi renouvelée en profondeur par un nouveau Message divin, à une nouvelle vie comparable à une «résurrection» spirituelle de l'homme, entraînant la régénération de la pureté du coeur de l'homme. En effet, ce processus a historiquement toujours été apporté par Dieu à travers de multiples révélations divines successives à la base des religions et des civilisations humaines. Ainsi, en annonçant à «celui qui vaincra» qu'il «n'aura pas à souffrir la seconde mort», et par conséquent connaîtra une «seconde vie», Saint Jean confirmerait la venue d'une «nouvelle révélation divine» apportée par un nouveau Messager de Dieu, le Promis.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.
(Apocalypse 2.11)
A nouveau Saint jean averti que Jésus «reviendra bientôt» afin de combattre pour la vérité par sa «bouche», c'est-à-dire ce qui sort de sa bouche, ou encore une nouvelle révélation divine. En effet comment peut-on combattre avec une bouche si ce n'est en parlant ? Dans le cas de Jésus, cette parole sera directement celle de Dieu, c'est-à-dire une nouvelle révélation divine.
Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche.
(Apocalypse 2.16)
Jésus insiste sur le fait qu'une nouvelle venue parmi les hommes est certaine. De même que Jésus était habité par l'Esprit saint, son retour sera marqué de la même manière, non pas par un même corps ce qui serait invérifiable et inutile, mais par ce même Esprit saint. Il s'agirait donc pour les hommes d'un nouveau Messager de Dieu porteur du même et unique Esprit saint qui caractérisait avant tout Jésus.
seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne.
(Apocalypse 2.25)
*  Le retour du Christ aura lieu sur terre comme la première fois :
L'évangile confirme que Jésus «viendra de la même manière» que la première fois, c'est-à-dire que son corps sera bien terrestre et humain, et son Esprit céleste et divin. Le retour de Jésus, le Promis, sera donc bien sur terre parmi les hommes, de la même manière que tous les Messagers de Dieu sont apparus dans l'histoire, à la fois matériellement et spirituellement.
et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel.
(Actes 1.11)
Jésus annonce «l'heure de la Tentation», et donc du «Jugement» qui doit «venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre». En un sens la première venue du Christ fut aussi une époque de tentation et un jour de «Jugement» pour l'humanité, puisque celle-ci était face à un choix crucial: reconnaître ou pas ce Jésus comme étant le Messie promis. Il fallait avoir un coeur pur et détaché de ses propres traditions religieuses pour réussir cette «épreuve» de Dieu. De la même manière la seconde venue du Christ doit aussi être une grande «épreuve», et demande le même détachement de ses traditions religieuses. Chaque homme sera testé. La récompense sera selon Saint Jean que le Christ «gardera» le fidèle avec lui, c'est-à-dire pour les chrétiens qui reconnaîtront la nouvelle révélation du Christ ils lui auront été réellement fidèles en esprit, tous comme les juifs qui ont reconnu le Messie ont été réellement fidèles à l'esprit de Moïse.
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
(Apocalypse 3.10)
Jésus promet son retour, non pas tout de suite au moment où Saint Jean écrit, mais «bientôt», c'est-à-dire dans le futur.
Or la Bible précise que «un jour auprès de Dieu fait mille ans pour les hommes», ce qui laisse à penser que ce futur glorieux du retour du Christ, bien que court à l'échelle de l'histoire de l'humanité, pourrait être très long à l'échelle d'une vie humaine. De plus l'histoire confirme qu'une nouvelle religion mondiale naît à peu près tous les mille ans. Ainsi ce retour du Christ est certain, même s'il a lieu plus de mille ans après la révélation historique de Jésus.
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
(Apocalypse 3.11)
* «Souper» avec Jésus signifierait accepter sa nouvelle révélation divine:
Lorsque Jésus dit qu'il «soupera» avec celui qui lui «ouvrira la porte», il ne s'agit pas d'une soupe matérielle qui est temporaire, mais plutôt de lui donner le «pain de vie» qui est son Esprit éternel, c'est-à-dire son enseignement ou sa «révélation divine» qui revivifie et « ouvre » le coeur de l'homme. Ainsi «souper» avec Jésus signifierait se nourrir de son enseignement, c'est-à-dire accepter sa nouvelle «révélation divine» lors de son retour promis.
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
(Apocalypse 3.20)
Jésus promet un retour concret à une «heure» précise. Jésus annonce qu'il parlera  à ce moment là aux hommes tout comme il a déjà parlé une première fois. La seule différence sera qu'il parlera clairement sans métaphore ni langage imagé. Son enseignement sera clair complet et sans détour lors de son retour.
Je vous ai dit ces choses en paraboles. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père.
(Jean 16.25)
Jésus promet qu'il ne laissera pas les chrétiens «orphelins», mais qu'il viendra lui-même en esprit à l'heure de son retour.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
(Jean 14.18)
Jésus insiste sur la certitude de son retour parmi les croyants sur terre.
Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi.
(Jean 14.28)
Jésus demande d'être patient aux croyants, mais garantit que les hommes sur terre le verront lors de son retour.
Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père.
(Jean 16.16)
Jésus annonce qu'il «prendra avec lui» les croyants restés fidèles, c'est-à-dire ceux qui auront gardé l'esprit de l'évangile avant la lettre, et donc seront capables de le reconnaître sous sa nouvelle forme lors de son retour, grâce à ce même esprit qui existera dans sa nouvelle révélation.
Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
(Jean 14.3)
Le «Fils de l'homme», c'est-à-dire Jésus, promet de venir un jour sur terre (et non pas dans les cieux puisqu'il y est déjà) afin de refléter toute la gloire de Dieu le Père. Ainsi la «Gloire de Dieu» (qui se traduit par «Baha'u'llah» en arabe et en persan) doit être le "signe" du retour de Jésus sur terre.
Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres.
(Matthieu 16.27)
Saint Matthieu promet que le «Fils de l'homme», c'est-à-dire Jésus, viendra sur terre lors de son retour, caché par les «nuées» afin de tester la sincérité et la pureté des hommes.
Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.
(Matthieu 24.30)
Saint Matthieu promet que lorsque toutes les tribus de la terre se lamenteront, c'est-à-dire lors d'une crise mondiale sans pareille, alors Jésus arrivera de nouveau.
De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte.
(Matthieu 24.33)
Saint Matthieu atteste le retour de Jésus avec une grande «Gloire».
Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
(Matthieu 25.31)
Saint Matthieu promet que lors du retour de Jésus, toutes les nations seront «assemblées devant lui», c'est-à-dire que ses croyants représenteront et seront issus de toutes les nations.
Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
(Matthieu 25.32)
Malachie dans la Bible atteste avec force que Dieu «enverra Son Messager», c'est-à-dire le Messager de Dieu promis qui devra nécessairement venir accomplir les promesses de «l'Alliance» faite à Abraham.
Voici, j'enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Eternel des armées.
(Malachie 3.1)
Dieu précise, pour ceux qui croient en lui, que le Promis sera caractérisé par la «justice».
Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable,
(Malachie 3.20 ou 4.2)
Muhammad confirme un grand rendez-vous avec le divin caractérisé par un «ciel fendu» et la «descente des anges».
* Le «ciel» représenterait la «religion» :
De même que le «ciel» transmet la lumière du soleil et l'eau de la pluie qui apporte la vie du corps à l'humanité, de même la «religion» transmet la lumière de Dieu et les enseignements de la révélation divine qui apporte la vie de l'esprit à l'humanité.  Ainsi  le  «ciel»  représenterait  la «religion».
Comme Muhammad s'adresse aux musulmans dans son Coran, la religion dont il parle serait l'islam révélé par Muhammad. Ainsi le «jour où le ciel sera fendu» signifierait le «Jour où l'islam sera fendu», c'est-à-dire que certaines de ses lois sociales seraient abrogées car totalement accompli dans la nouvelle révélation divine du Promis, accompagnée de la «descente des anges».
Et le jour où le ciel sera fendu par les nuages et qu'on fera descendre des anges,
(Coran 25.25)
Muhammad confirme que ce jour-là sera «difficile aux infidèles», car ce jour sera le retour du «Roi des rois», de l'Esprit du Christ revenu dans la Gloire de son Père, ce jour où Dieu sera replacé au centre de la vie de l'humanité et où Dieu exercera sa «vraie royauté» en envoyant ses nouveaux décrets aux hommes, une nouvelle révélation divine à l'humanité.
ce jour-là, la vraie royauté appartient au Tout Miséricordieux, et ce jour est un jour difficile aux infidèles.
(Coran 25.26)

Ainsi nous voyons que Jésus promet qu'il reviendra une deuxième fois en esprit.

8.3. Jésus promet que Dieu enverra un autre Messager divin

Jésus promet que le «Fils de l'homme» viendra un jour dans la « gloire de Dieu » ou du « Père ». Le titre de «Fils de l'homme» est un nom désignant le Messager de Dieu, et en particulier pouvant désigner le Christ lors de sa première venue ou lors de sa deuxième venue à travers l'esprit du Promis.
*  Le Promis est le «retour» du Christ en esprit :
Dans le cas où le Promis serait effectivement porteur du même Esprit saint que Jésus, il y aurait une unité totale par l'esprit entre le Christ et le Promis, reflétant la même volonté du « Père ». Ainsi du point de vue de l'esprit de leurs Messages, puisqu'ils viennent du même Dieu à travers le même Esprit saint, il ne serait pas faux de regarder le Promis et le Christ comme la même personne spirituelle. Du point de vue de l'esprit, le Promis serait effectivement le «retour» du Christ. Mais du point de vue du corps ou de l'histoire personnelle humaine, il serait aussi juste de regarder le Promis et le Christ comme deux Messagers divins distincts, le Promis venant accomplir les promesses du Christ environ 2000 ans plus tard au moment crucial de l'unification de toute l'humanité en une seule famille.
Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.
(Luc 9.26)
*  Le Promis est un autre Messager de Dieu que Jésus :
Saint Jean promet que le Promis «paîtra» ses troupeaux, c'est-à-dire dispensera un enseignement capable «d'unir l'humanité en un seul troupeau» ou un seul peuple avec une «verge de fer», autrement dit investi du pouvoir d'instaurer la justice sans compromis et donc la paix réelle parmi les hommes. Or selon Jésus le Promis ne serait pas lui-même, puisque Jésus précise à travers la révélation de Saint Jean que ce grand Messager de Dieu dispensera son enseignement avec le même "pouvoir" que Jésus. En effet, il serait illogique de dire de soi-même «Il paîtra ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir». Jésus ne parle donc pas de lui-même. Par contre si Jésus parle d'un autre Messager de Dieu que lui-même, il serait logique de dire que celui-ci «paîtra ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir». Donc Jésus se différencie du Promis sur le plan physique et historique, tout en s'unissant totalement à sa Cause divine en disant que ce Promis sera investi du "même pouvoir" que lui car venant du même Père. Ainsi le Promis serait bien un autre Messager de Dieu que Jésus, et en même temps incarnerait le «retour» du Christ sur le plan de l'esprit de son enseignement.
Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père.
(Apocalypse 2.27)
Si la «nouvelle Jérusalem descend du ciel» sur la terre, c'est que la scène de la venue du Promis ne se passe pas uniquement au «ciel» mais aussi sur terre. De plus Jésus-Christ précise que lors de son retour il portera un «nom nouveau». Ceci montre que Jésus viendra en esprit comme il l'a promis, mais que cette venue pourrait avoir lieu à travers d'une autre personne qui aura un autre nom. Le promis ne s'appellera donc pas Jésus ou Christ, mais aura un « nom nouveau ».
 
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
(Apocalypse 3.12)
Cette prière quotidienne fondamentale dans la foi chrétienne demande à Dieu que son «règne vienne sur la terre», c'est-à-dire que sa «volonté soit faite sur la terre». Or qui donc transmet la volonté de Dieu sur terre si ce n'est un Messager de Dieu comme l'histoire l'a à chaque fois montré ? Ainsi cette prière est un appel de Jésus au Messager divin universel, le Promis.
que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
(Matthieu 6.10)
*  Le Promis est à la fois le retour du Christ et un nouveau Messager de Dieu :
Jésus précise aux chrétiens «vous ne me verrez plus». Jésus parle donc de sa propre disparition sur la terre. Ensuite Jésus parle de son retour sur terre en indiquant une limite à cette disparition: «jusqu'à ce que...». Cette condition du retour de Jésus est la venue de «Celui qui vient au nom du Seigneur», le Promis, qui devra donc manifester totalement l'Esprit du Christ dans son Message. En disant «Celui qui vient», Jésus semble donc indiquer que le Promis est un autre Messager de Dieu que lui-même, sinon il dirait «Je viens». Mais c'est grâce à ce même et unique Esprit saint émanant de Dieu que Jésus peut dire à la fois «Je reviens moi-même», en parlant de son Esprit divin, et à la fois «Celui qui vient» pour montrer qu'il s'agit d'un autre Messager de Dieu. A noter que Jésus ne dit pas «Celui qui viendra» mais «Celui qui vient», ce qui indique que le Promis sera déjà concrètement là lorsque les chrétiens diront cela. Ainsi le Promis est à la fois le Christ et un nouveau Messager de Dieu.
car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
(Matthieu 23.39)
L'évangile demande de croire en sa «parole prophétique certaine» et de «prêter attention», car il réaffirme cette promesse de ce «Jour» certain où un Grand Messager de Dieu appelé ici «Etoile du matin» (un titre du Bab) doit se lever. En effet, une étoile matérielle ne se lève pas dans les coeurs, mais seulement sur les corps. Par contre un nouveau Messager de Dieu qui apporte une nouvelle révélation divine est capable de transformer le coeur des hommes. Ainsi Jésus prophétiserait la venue d'un autre grand Messager de Dieu.
Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs;
(Pierre II 1.19)
*  Aucune prophétie ne peut être interprétée avant la venue du Promis:
L'Evangile avertit que ses prophéties sont verrouillées, car elles ne doivent pas faire «l'objet d'interprétation particulière». Mais jusqu'à quand ? Est-ce pour toujours ou jusqu'à une date précise ? La réponse est encore dans l'Evangile lorsque Jésus dit: «le Consolateur, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses» (voir ci-dessous - Jean 14.26). En effet seul le «Consolateur», le Promis, enseignera toutes choses y compris les secrets des prophéties. Précisément Baha'u'llah proclame être le Promis, et son premier texte («Le livre de la certitude» dont s'inspire largement notre présente étude) a livré les clés d'interprétation des prophéties sur la «fin des temps» dans la Bible et le Coran, de sorte qu'aujourd'hui la vérité est exposée à tous les chercheurs sincères.
sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière,
(Pierre II 1.20)
* Le Promis est un autre Messager de Dieu que Jésus :
Jésus affirme que Dieu enverra en son nom le «Consolateur», c'est-à-dire le Promis de Dieu. Or Jésus ne s'enverra pas lui-même en son propre nom, car se serait illogique. Le «Consolateur» qui viendra au nom de Jésus sera donc un autre grand Messager universel de Dieu, le Promis. A noter que le Promis «rappellera» tout ce que Jésus a dit. Ainsi l'esprit du Message du Promis sera le même que celui du Message du Christ. Cela est logique puisque ces deux Messages divins proviennent de la même source, du même Créateur. Donc puisque le Message du Promis a le même esprit que celui du Christ, cela signifie qu'il serait aussi juste de considérer le Promis en même temps comme le «retour» de l'esprit du Christ. Ainsi, tout en étant le «retour» du Christ, le Promis serait un nouveau Messager de Dieu.
 
* La révélation du Promis n'est pas un syncrétisme :
L'Evangile dit que le Promis «rappellera» tout ce que Jésus a dit, mais en plus qu'il «enseignera toute choses», c'est-à-dire tout ce dont Jésus s'est gardé de révéler à son époque pour des raisons de sagesse. Ainsi le Promis «rappellera» ce qu'a dit Jésus, revifiera l'esprit de foi, tout en complétant sa révélation avec de nouveaux enseignements. Pour qui serait simpliste ou peu scrupuleux, ce Message serait tout simplement rangé derrière l'étiquette réductrice du «syncrétisme», qui consiste à prendre tout ou partie des autres Messages religieux pour en faire un nouveau Message sans une réelle authenticité ni originalité. Le rejet du Promis par une caricature si rapide serait donc une insulte pour l'esprit du Christ, qui a pourtant pris soin d'avertir les chrétiens et a donné sa vie pour que cet esprit vive. Il serait d'autant plus grave de caricaturer le Promis de syncrétiste, puisque cela reviendrait à traiter tous les Messagers divins de syncrétistes. En effet, tous sans exception ont «rappelé» ce qu'a dit le Messager précédent, tous ont été effectivement fidèles à l'esprit du Message divin précédent, et tous ont pourtant modifié le Message divin précédent en abrogeant des lois sociales révélées dans le passé (sabbat, divorce...) et en les complétant avec de nouveaux enseignements. Ainsi la révélation du Promis ne serait pas un syncrétisme.
Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
(Jean 14.26)
A nouveau Jésus est clair en disant du «Consolateur», le Promis: «je vous l'enverrai». Il ne peut donc pas s'agir de Jésus lui-même, puisque jésus va l'envoyer de sa part. Jésus promet donc d'envoyer le Promis, celui qui viendra dans la «Gloire du Père» apporter la paix du royaume de Dieu, afin de «consoler» toute l'humanité et les chrétiens en particulier qui ont souffert et attendu pendant de long siècles sa venue.
Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai.
(Jean 16.7)
Jésus annonce que le «consolateur», le Promis, apparaîtra sur terre, puisqu'il «convaincra le monde». Le terme «convaincre» laisse supposer que ce ne sera pas évident pour tous les hommes de reconnaître ce «Consolateur».
 
*  La venue du Promis correspond au «Jugement» de l'humanité:
A noter que sa venue sera comme un «jugement» de l'humanité, puisque celle-ci devra faire un choix entre l'accepter ou le rejeter. En le rejetant, l'humanité se condamnera elle-même à traverser de grands bouleversements et de graves crises dans le monde. En l'acceptant, l'humanité se sauvera elle-même en appliquant les remèdes de Dieu pour bâtir un monde de paix, annoncé depuis des millénaires. L'enjeu est inouï. C'est pourquoi la venue du Promis est un «Jugement» divin des plus graves que l'humanité n'a jamais eu à affronter.
 
*  Le Promis placera la «Justice» au centre de sa révélation :
Jésus précise que le «Consolateur» «convaincra le monde en ce qui concerne la justice». Cela signifierait que si Jésus a placé «l'amour» au centre de sa révélation, le Promis devrait «rappeler» ce que Jésus a dit, notamment sur l'amour, mais aussi placer la «Justice» au centre de sa propre révélation divine. En effet, la justice et l'amour sont deux forces complémentaires fondamentales qui s'équilibrent mutuellement et produisent «l'unité» entre les hommes, dont la paix et la prospérité seront les fruits.
Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement:
(Jean 16.8)
Jésus dit qu'il y a après lui «encore beaucoup de chose à dire» aux hommes. Cela suppose donc que le Promis sera bien un Messager de Dieu investit de l'esprit du Christ, puisqu'il fera une révélation divine qui complétera la révélation du Christ.
 
* Les formes des systèmes religieux peuvent être abrogées par le Promis:
A noter que tout ce qui a été déduit par les hommes à la suite de la révélation du Christ est humain et donc sujet à l'erreur ou à l'usure du temps, et par conséquent pourrait être modifié, confirmé ou abrogé par le Promis. En effet, les Messagers divins du passé ont de tout temps révélé de nouveaux principes religieux et abrogé des lois issues des révélations divines précédentes.
 
* Le Promis doit révéler les vérités non dévoilées par le Christ :
Jésus annonce qu'il ne peut pas encore tout dire aux hommes, à cause de leur manque de maturité et de compréhension. Baha'u'llah révéla cette «vérité» avec force et détails dans une centaine de volume au cours de ses 40 années de prison et d'exils. Par exemple, une des vérités implicitement dite dans les révélations du passé et explicitement dévoilée par Baha'u'llah, est l'unité de tous les Messagers de Dieu avec à la base une seule religion fondamentale, révélée progressivement par un seul et même Dieu au cours des âges dans le but d'éduquer l'humanité à un rythme acceptable. Ces révélations divines successives et complémentaires ont pris corps au cours de l'histoire à travers des formes religieuses variées, en apparence opposées au niveau des rites et des lois sociales, mais en réalité unies au niveau des lois spirituelles (respect des parents, amour, compassion...). Ces religions ont façonné le progrès des civilisations au fil du temps. Ainsi si la Religion fondamentale de Dieu issue de son «Livre Mère» est éternelle et absolue, les systèmes religieux érigés par les hommes sont temporels et relatifs, car liées à une étape de maturité dans l'évolution de l'humanité. L'acceptation de cette vérité fondamentale, difficile à accepter pour les religieux, est un véritable défi et représente un test ou «Jugement divin» sur la qualité de leur foi. En effet, cette épreuve consiste à sauvegarder l'esprit de sa religion d'origine tout en acceptant une évolution de ses principes et de sa forme rituelle et sociale. A cause du manque de maturité et d'instruction généralisée, l'humanité au temps de la première venue du Christ n'était pas encore capable de comprendre et donc de «supporter» réellement cette vérité qu'est «l'unité des religions». En effet, les hommes s'entre-tuaient pour les religions et ignoraient les limites de leur planète, incapables d'une vision unifiée de l'humanité, privés d'une réelle connaissance approfondie des religions et des cultures... Aujourd'hui, anticipant le défi de la mondialisation, la révélation de Baha'u'llah il y a 160 ans a dévoilé de nombreuses vérités que Jésus ne pouvait encore se permettre de dire il y a 2000 ans (unité de l'humanité, justice internationale, langue auxiliaire universelle, etc.).
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
(Jean 16.12)
Après que Jésus ai dit qu'il avait «encore beaucoup de choses à dire» aux hommes, mais qu'ils ne pouvaient «pas les porter maintenant», Jésus annonce la venue du «Consolateur» qui doit être envoyé par le Père, et qui «dira tout ce qu'il aura entendu» du Père. Ainsi le «Consolateur», le Promis de toutes les Ecritures saintes, donnera un nouveau Message divin, plus complet que celui du Christ, et parlera aux hommes directement de la part de Dieu en un langage clair et compréhensible pour tous.
Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
(Jean 16.13)
Jésus assure qu'il enverra le «Consolateur», le Messager de Dieu Promis qui «rendra témoignage» du Christ et révélera toute la «vérité» qui vient du Père.
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;
(Jean 15.26)
Daniel annonce la venue du Promis, qu'il appelle «grand chef» spirituel, ou «Micaël» (qui signifie «Celui qui a l'apparence du Seigneur», qui est une autre manière pour dire «la Gloire de Dieu»). Le Promis devra défendre «les enfants d'Israël», c'est-à-dire rassembler à nouveau en Israël, la Terre Sainte, le peuple juif souffrant de l'exil pendant de longs siècles. Or ceci ne s'est pas déroulé au temps de la première venue du Christ. Micaël désignerait donc la seconde venue de Christ.
A noter que le peuple juif a commencé à être rassemblé en Israël au moment même de la venue du précurseur de Baha'u'llah, le 23 mai 1844, où eu lieu en même temps « l'édit de tolérance » du Calife de l'empire Ottoman. La seconde venue de Christ pourrait donc être la révélation de Baha'u'llah.
En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.
(Daniel 12.1)
Bouddha enseigne à ses disciples qu'il y aura encore d'autres Bouddhas (Messagers de Dieu), notamment le Bouddha nommé «Maitreya», le «Bouddha de la fraternité universelle», le Promis.
Je ne suis pas le premier Bouddha qui soit venu sur la terre, ni ne serai le dernier. En temps voulu, un autre Bouddha se lèvera dans le monde, un Saint, hautement illuminé... un incomparable meneur d'hommes... Il vous révèlera les mêmes vérités éternelles que je vous ai enseignées.
(Sermon du Bouddha)

Ainsi nous voyons que que Dieu a promis d'envoyer un autre Messager divin.


8.4. Deux Messagers divins sont attendus en même temps

Dans la vision de Zacharie, un ange demande la signification des «deux oliviers». Dans les versets suivant, il est dit que «deux oints», c'est-à-dire deux Messagers de Dieu, apparaîtront de la part du Seigneur.
Je pris la parole et je lui dis: Que signifient ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche?
(Zacharie 4.11)
Les «deux oints qui se tiennent devant le Seigneur» à la «fin des temps» sont deux Messager de Dieu, «oints» par Dieu en recevant une révélation divine.
Ces deux Messagers de Dieu correspondraient au Bab («La Porte») et à Baha'u'llah («La Gloire de Dieu») dans la mesure où ils sont apparus en même temps, le premier préparant la voie au second. En effet la révélation du Bab est apparue en 1844, et celle de Baha'u'llah en 1852, dans la neuvième année de la dispensation du Bab. Le Bab fonda sa propre religion, avec ses propres textes saints, et dont le but était de préparer les esprits et d'aider les croyants à prendre suffisamment de recul par rapport à leur propre environnement culturel pour reconnaître le Promis.
Et il dit: Ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre.
(Zacharie 4.14)
* Les «malheurs» correspondraient à des «révélations divines» :
Ces événements de la vision de Saint-Jean sont appelés «malheurs» dans la mesure où ils doivent bouleverser profondément la société humaine, les habitudes et les idées reçues ayant cours à la «fin des temps». En effet, à cause de la résistance naturelle aux changements, à l'attachement excessif et aveugle aux formes extérieures des diverses traditions religieuses tout en abandonnant leur esprit, ainsi qu'à la peur de l'inconnu face à une nouvelle révélation divine, l'humanité sera durement éprouvée avec à la clé la paix promise. Ces «malheurs» seraient donc salutaires, puisque venant de Dieu qui est source d'infinie bonté, et existeraient dans le sens d'un test à la fois éducateur et purificateur du coeur de l'homme. En effet, le but de la révélation divine n'est autre que celui d'éduquer l'humanité, et de l'accompagner dans son évolution vers Dieu à travers différent stades de maturité. Ainsi chacun des «trois malheurs» correspondrait à une révélation divine successive. Le «premier malheur» après le Christ serait historiquement la «révélation de Muhammad» en l'an 622. Plus tard doit arriver un «second malheur», immédiatement suivit du «troisième malheur». Ce «second malheur» correspondrait historiquement à la «révélation du Bab» en 1844, immédiatement suivie par le «troisième malheur» correspondant à la «révélation de Baha'u'llah» en 1852.
Le second malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient bientôt.
(Apocalypse 11.14)
Dieu promet explicitement dans la Bible qu'au «jour du Jugement» il enverra deux Messagers divins: un Messager qui «préparera le chemin» juste avant la venue du Promis, le «Messager de l'alliance».
Voici, j'enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Eternel des armées.
(Malachie 3.1)
Dieu promet qu'il enverra un Messager précurseur avant la venue du Promis. Il y aura donc bien deux Messagers de Dieu au «Jour du Jugement».
 
* Le «retour» d'Elie correspond à l'esprit du Précurseur du Promis:
A noter que Saint-Jean Baptiste, le précurseur du Christ, fut déjà considéré par Jésus lui-même comme un «retour» de l'esprit d'Elie, puisque Jésus appela Saint-Jean Baptiste par le nom d'Elie dont les juifs attendaient le retour. Ainsi de même que l'esprit du Christ «revient» à travers le Promis, l'esprit d'Elie doit aussi «revenir» aussi à travers le précurseur du Promis, tout comme il revint à travers Saint-Jean Baptiste une première fois.
Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, Avant que le jour de l'Eternel arrive, Ce jour grand et redoutable.
(Malachie 3.23)

Ainsi nous voyons que deux Messagers divins sont attendus en même temps …