* Sens de la « Parabole de l'ivraie » du Christ annonçant le « Semeur » dans le monde ?
Jésus dans sa "parabole de l'ivraie" compare le "monde" à un "champ". Or le "Fils de l'homme" agit ici comme un Messager divin dans le champ du monde, puisque tel un Jardinier de Dieu il cultive avec amour le coeur et l'esprit des hommes. Le "Semeur" serait donc un Messager divin comme le Christ. Par conséquent la "mauvaise graine" ne donnant pas de fruits, "l'ivraie" semée par le "malin", serait "ceux qui ne croiront pas au Christ revenu" à la "fin des temps" car possédés par leur ego. Et la "bonne semence" serait "ceux qui croiront au Christ revenu", car leur foi fertilisera progressivement leur caractère (amour, humilité...) produisant les fruits d'un esprit mûr (esprit ouvert et indépendant, comportement éthique et socialement responsable, coopération pacifique et altruiste...) Ainsi de même que les "Semeurs" font croître leurs "semences" dispersées dans les terres grâce à l'eau descendant du ciel, les "Messagers divins" font croître leurs "croyants" dispersés dans les nations grâce à la parole divine descendant du royaume de Dieu. C'est pourquoi ce "Semeur" devant revenir à la "fin du monde" récolter la "Moisson", annoncerait ici le retour du Christ ou "Promis de Dieu" devant récolter la "Moisson des croyants" fidèles en esprit comparés à des "bonnes semences". Ces croyants seraient donc les "fils du royaume" instruits par les anciennes religions, dans la mesure où ils sauront reconnaître le Promis de Dieu malgré son "nom nouveau", afin de bâtir sur son Message divin la vraie paix universelle représentant le "royaume de Dieu sur terre".

* Sens de la « Moisson » à la « fin du monde » ?
Jésus dit que la "moisson" c'est la "fin du monde". Or la moisson correspond au stade de maturité dans la croissance d'une plante. Pour l'humanité la "moisson" correspondrait aussi à son "stade de maturité" dans son évolution, après une longue et difficile croissance guidée par les Messagers de Dieu successifs au cours des âges. Ainsi la "moisson" du Promis de Dieu, le Christ revenant à la "fin des temps" dans la gloire du Père, recueillerait donc ces croyants sans préjugés, fruits de générations d'hommes de toutes religions préparés par les Messagers divins depuis les temps anciens dans le seul but d'être capable d'accepter ce Promis de Dieu devant unifier l'humanité.

* La « Fin du monde » signifierait-elle la disparition de la vie sur terre ?
Jésus annonce ici la "fin des temps" ou "fin du monde". Mais de quels temps ou de quel monde s'agit-il ? Car sur le plan physique arrêter le temps n'aurait pas de sens, puisque d'après la science l'évolution de toute vie physique est basée sur le temps. De même la "fin du monde" comprise uniquement sur un plan physique n'aurait guère de sens, puisque si la terre disparaît avec ses habitants il n'y aurait plus de sociétés sur terre pour juger de cette "leçon divine" et évoluer. De plus des catastrophes physiques majeures ont déjà existées dans l'histoire (tremblement de terre, inondations, volcans...) engloutissant des civilisations. C'est pourquoi une lecture de cette métaphore de la "fin du monde" sur un plan purement physique serait incohérente et insatisfaisante pour l'esprit. La "Fin des Temps" ou "Fin du monde" ne serait en aucun cas une destruction de l'univers car ce serait nier la perfection de la création; or considérer que Dieu mettra fin à l'univers c'est voir en la création une erreur que Dieu devrait effacer. La "Fin des temps" serait donc un événement devant prendre place au coeur de l'histoire de l'humanité comme un tournant radical de celle-ci. Le coran atteste la justesse de la création: "Ne vois-tu pas que Dieu a créé les cieux et la terre pour une juste raison ? S'Il voulait, Il vous ferait disparaître et ferait venir de nouvelles créatures, et cela n'est nullement difficile pour Dieu." (Coran 14.19)

* Sens de la « Fin du monde » annoncée par le Christ ?
Il serait cohérent de trouver dans des Ecrits hautement spirituels tels que l'évangile des métaphores ayant un sens spirituel, puisque c'est l'esprit qui vivifie et non la chair physique: "C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie." (Jean 6.63) Ainsi plusieurs interprétations spirituelles sont possibles en même temps:
1) La fin du monde des anciennes pratiques religieuses:
La "fin des temps" ou "fin du monde" dans les anciennes Ecritures pourrait désigner la "fin des temps spirituels" dominés par les anciennes religions, autrement dit la "fin des religions sous leurs formes anciennes" (rites, lois sociales adaptées aux anciennes sociétés, etc.) En effet en manifestant le même Esprit saint dans le monde, mais à travers un nouveau Message divin avec de nouvelles lois sociales mieux adaptées aux nouveaux besoins de l'humanité au temps du défi de sa mondialisation, le Promis de Dieu accomplirait ainsi la promesse de paix des anciens Messagers divins en unifiant l'esprit de toutes les religions divisées par l'incompréhension des hommes. Ce serait vraiment la fin du monde pour les religions !
2) La fin du monde de l'enfance de l'humanité:
Lorsque l'humanité acceptera le Message du Promis de Dieu, un ancien "monde prendrait fin", la "fin du monde" de l'inconscience ou de l'enfance de l'humanité caractérisée par la violence la compétition et les excès, afin que l'Homme entre enfin dans son âge adulte caractérisé par la paix la coopération et la modération. Une fois que les enseignements du Promis de Dieu tant espérés par les prophètes d'autrefois s'appliqueraient concrètement sur terre, alors cette "paix de Dieu" incarnerait la promesse du "royaume de Dieu sur terre" basé sur l'amour, la justice universelle et l'unité dans la diversité des peuples.

* Quand serait la « fin du monde » annoncée par le Christ liée à la fin des anciennes pratiques religieuses ?
Si la "fin du monde" symbolise effectivement la "fin du monde des anciennes pratiques religieuses", alors il suffirait de vérifier si ces signes sont là afin de savoir si le temps est venu. Or les études statistiques des encyclopédies montrent que les anciennes religions ne prospèrent plus, voire sont en panne de vocation. C'est aussi l'heure des bilans des exactions faites autrefois au nom de Dieu, comme le montre les études historiques ou la demande de pardon du Pape Jean-Paul II au monde. Ajouté à ces constats autrefois impensables, les croyants modérés d'aujourd'hui expriment de plus en plus leurs insatisfactions devant certains dogmes inintelligibles conçus par des croyants d'autrefois, et remettent en cause ouvertement les organisations religieuses jugées trop rigides et fermées. L'incapacité des systèmes religieux à évoluer sur le fond pousse massivement les fidèles à quitter les lieux de cultes pour se tourner vers les extrêmes soit de l'athéisme et l'individualisme, soit des mouvements sectaires. Certains parmi les croyants les plus fermes, perturbés par ces relâchements, tombent à leur tour dans des courants fanatiques florissants. Ces chocs religieux visibles aujourd'hui à une échelle mondiale inégalée, prophétisés par saint Jean comme des "tremblements de terre" spirituels, confirmeraient l'existence d'une "catastrophe spirituelle" de nos jours liée à la "fin du monde" des anciennes pratiques religieuses.

* Quand serait la « fin du monde » annoncée par le Christ liée à la fin de l'enfance de l'humanité ?
Si la "fin du monde" symbolise effectivement la "fin du monde de l'enfance de l'humanité", alors il suffirait de vérifier si les signes de maturité de l'humanité sont là afin de savoir si le temps est venu. Or pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, les nations multiplient de nos jours les traités internationaux à une échelle globale et un rythme sans précédent, afin de gérer autrement que par les conflits les grands problèmes complexes du monde:
- traités pour protéger l'environnement (pollution de l'eau l'air les sols, le déboisement, la biodiversité, etc.),
- traités pour limiter les guerres et la prolifération d'armes,
- traités pour de larges coalitions internationales de pays acceptant le principe de sécurité collective,
- traités pour des institutions continentales (monnaie, justice, police, service public, énergie, recherche…),
- traités pour renforcer les Nations Unies votant des décrets pour le bien commun,
- traités pour une force collective de maintient de la paix,
- traités pour un tribunal pénal international compétent jugeant les différents entre nations,
- traités pour soutenir les plus démunis (salaire minimum, assistance via des milliers d'ONG humanitaires…)
- traités pour le droit à l'éducation et à la santé pour tous,
- traités pour les droits de l'homme et de l'enfant, ainsi que l'égalité de droits avec la femme,etc.
Bref, il existe donc de nos jours une démarche globale de coopération, progressive et difficile mais rapide et inéluctable, attestant d'une nouvelle prise de conscience mondiale. C'est pourquoi les signes de maturité de l'humanité se renforcent rapidement de nos jours, bien qu'encore décevant face à l'urgence des défis.