* Le « Consolateur » promis pourrait-il être Jésus ?
Jésus promets qu'il enverra lui-même à l'humanité son "Consolateur" qui devra "convaincre le monde" par son "jugement". Or puisque Jésus dit "si je m'en vais je vous l'enverrai", ce "Consolateur" promis ne serait pas Jésus lui-même. En effet cela n'aurait pas de sens de dire "je m'en vais pour m'envoyer moi-même". D'ailleurs Jésus précise qu'il s'agirait d'un "autre consolateur" que lui: "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous..." (Jean 14.16) C'est pourquoi ce "Consolateur", le "Paraclet" promis ou Promis de Dieu, ne serait pas Jésus apparaissant physiquement en personne, mais un autre Messager divin devant "juger" l'humanité avec "justice".

* Signification du « Retour » du Christ à la fin des temps ?
Jésus promet que "celui qui l'a envoyé", c'est-à-dire Dieu le Père, fera en sorte que "rien ne se perde" dans son Message divin: "Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour." (Jean 16.12) En conclusion le "Consolateur" divin ou Promis de Dieu manifesterait aux hommes le même Esprit de Dieu qui se refléta en Christ et à travers tous les Messagers divins. Ce Promis de Dieu rappellerait et complèterait le Message du Christ. Il dévoilerait enfin les principes pacifiques d'unité dans la diversité tel un "berger unique" à l'heure du rassemblement de l'humanité en "un seul troupeau", à l'abri d'une "même bergerie" ou d'une "même foi". Il rendrait justice dans un "jugement" à la "fin des temps" des nations, et à l'heure de leur unification en "une seule famille humaine", unification que nous le constatons de nos jours. C'est pourquoi le "Consolateur" promis par le Christ ne serait pas son retour corporel, mais un véritable Messager de Dieu universel dont le Verbe divin manifesterait le retour en esprit du Christ.