* Sens du « Prophète méprisé dans sa patrie » ?
Jésus indiquerait en faisant allusion entre autre à lui-même que le "prophète est méprisé dans sa patrie". En effet Jésus fut rejeté et "méprisé" par ses frères juifs de Palestine, sa "patrie", pour avoir prétendu être le Messie promis. Par conséquent la persécution des prophètes serait hélas une constante historique permettant du même coup de les authentifier: "Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous." (Matthieu 5.12) De la même manière à la "fin des temps", le Promis de Dieu incarnant le retour de l'esprit du Christ subirait aussi les préjugés et les persécutions de ses compatriotes. C'est pourquoi ce critère donné par le Christ permettrait d'authentifier aussi son retour en tant que Promis de Dieu.

* Baha'u'llah fut-il méprisé et persécuté dans sa patrie comme le Christ ?
Alors promis à tous les honneurs à la cours du shah de Perse, à cause de sa haute lignée, Baha'u'llah refusa richesse et gloire pour reconnaître immédiatement le Bab, un Précurseur divin annonçant la venue imminente de "Celui que Dieu manifestera". Tout comme saint Jean Baptiste le Bab fut martyrisé. Du jour au lendemain Baha'u'llah fut arrêté et jeté dans un cachot. A partir de ce moment là Baha'u'llah connu 40 ans d'emprisonnement jusqu'à la fin de sa vie, et souffrit quatre exils successifs qui l'ont conduit de Perse jusqu'en Palestine. Mais son amour était si puissant que partout les foules recherchaient sa présence, ce qui suscita la jalousie même des membres de sa propre famille. C'est ainsi que Baha'u'llah fut historiquement "méprisé dans sa patrie" et "parmi ses parents" jusque dans sa propre "maison" !