* Sens du « Jour » de Dieu selon la Bible ?
Dans le contexte d'Esaïe prophétisant le "Jour" promis de la fin des temps, "en ce Jour" correspondrait au "Jour du Promis de Dieu" devant rassembler les "réchappés d'Israël" et fonder la paix de l'humanité. Naturellement cette prise de conscience de l'homme et cette acceptation du Promis de Dieu ne se ferait pas en un seul "jour physique", comme des enfants pourraient l'imaginer lors d'un cataclysme magique résolvant tous les problèmes d'un coup. Comme lors de chaque Messagers de Dieu, un "Jour spirituel" correspondrait à la durée de sa dispensation religieuse jusqu'à la venue du Messager suivant. Ainsi "en ce jour" désignerait "en cette dispensation religieuse du Promis" avec des lois qui porteront les "fruits" de la justice et l'unité dans la diversité.

* Sens des « 7 femmes » saisissant « Un seul homme » ?
Esaïe prophétise que "7 femmes" saisiront "un seul homme" et lui demanderont de "porter son Nom". Or de même que la "femme" fécondée par la semence d'un "homme" donne la vie physique à un "enfant", de même la "religion" fécondée par le Verbe d'un "Messager divin" donne la vie spirituelle à "l'humanité". C'est pourquoi dans le contexte prophétique d'Esaïe sur la venue du Promis, la "femme" féconde pourrait représenter la "religion", et "l'Homme divin" le "Messager divin promis" répandant le "Germe de l'Eternel" ou "l'Esprit de sa foi" parmi les hommes. En effet l'Esprit saint porteur du Verbe créateur a toujours fécondé à travers les religions les coeurs des hommes d'où ont "germé" historiquement des civilisations. Ainsi ces "7 femmes" représenteraient toutes les religions, et en particulier dans la bouche d'Esaïe "7 religions" monothéistes fécondées par les 7 grands Messagers divins: 1er Adam, 2ième Noé, 3ième Abraham, 4ième Moïse, 5ième Jésus, 6ième Muhammad, et 7ième le Promis (associé à son précurseur). Ainsi ces "7 religions" fécondées par "un seul homme" nommeraient l'unique "Messager divin", le Promis de Dieu devant fonder les bases de la paix universelle.

* Sens des 7 religions qui doivent « Porter son nom » ?
Puisque ces "7 femmes" ou "7 religions" demandent au Promis de "seulement porter son nom", c'est qu'elles ne le portent pas encore et donc qu'il est nouveau pour elles. Ainsi le nom du Promis serait un "nom nouveau" différent de Christ Moïse ou Muhammad, ce que confirme saint Jean: "Celui qui vaincra... j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu... et mon nom nouveau." (Apocalypse 3.12)
De plus en "portant le même nom", ces "7 religions" seraient enfin "unifiées" par leur véritable esprit en une même foi, purifiée des dogmes et rites accumulés au cours de l'histoire par les hommes. Cette unité fondamentale entre les religions, autrefois si cruellement divisées, ne serait pas possible par un syncrétisme mélangeant tout, mais bien par la "nouvelle révélation divine" du Promis révélant de nouvelles lois universelles incarnant cet "esprit commun" à ces "7 religions" venant du même Dieu.

* Sens des « Réchappés d'Israël » ?
Esaïe précise que cette "Gloire" aura de la magnificence pour les "réchappés d'Israël". Donc ce serait en Israël que le Promis devrait révéler ses lois parmi les "réchappés" du peuple juif après un long exil, au temps où ils seront donc autorisés à être enfin rassemblés en terre sainte. A noter que c'est le 21 mars 1844 que fut signé par le Sultan de l'empire Ottoman le fameux "édit de tolérance" autorisant les juifs à exercer leur religion en Israël et donc à y revenir progressivement jusqu'à la création officielle après l'holocauste de l'Etat d'Israël en 1948.

* Sens du « Germe de Dieu» ?
Dans sa vision de la fin des temps lors de la venue du Promis, Esaïe précise "en ce temps-là" le "germe de Dieu" aura de la "Gloire". Or puisqu'il est divin le "germe de Dieu" serait la graine qui en grandissant cause l'apparition de "l'arbre de la connaissance" parmi les hommes. Cette "connaissance qui augmentera" est justement la mission de tous les Messagers divins, et en particulier du Promis qui aura donc de la "Gloire". C'est pourquoi le "nouveau nom" porté par le Promis pourrait être la "Gloire de Dieu". A noter que Daniel confirme cette attente du Promis: "Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera." (Daniel 12.4)